Le président vénézuélien a mis en garde les États-Unis contre tout aventurisme militaire contre Caracas.
« Si les États-Unis osent attaquer le Venezuela, la nation vénézuélienne l’écrasera », a-t-il dit.
En réponse aux allégations de la Maison-Blanche et qui a proposé un conseil de transition en échange de la levée du blocus économique, le président vénézuélien a déclaré: « Le président américain Donald Trump a perdu la tête en pensant d’entrer au Venezuela ».
« Le Venezuela, comme d'autres parties du monde, est aux prises avec le Coronavirus. Ce dont a besoin ce pays, c'est la solidarité, le partenariat, le soutien et l'aide humanitaire, pas une confrontation. Nous voulons la paix, en particulier dans ce contexte de la crise sanitaire. »
Le 1er avril, le président américain, Donald Trump, a annoncé le lancement d'une « opération de lutte contre les stupéfiants » qui verrait le déploiement de navires de la marine américaine près du Venezuela, après avoir fixé une prime de 15 millions de dollars pour toute information permettant la capture du président vénézuélien. Une prime offerte par le département du Trésor américain qui accuse Nicolas Maduro et plusieurs membres de son gouvernement de « narco-terrorisme ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, a réagi à ces allégation en ces termes : « Aucune disposition du droit international ne permet aux États-unis de s’ingérer dans les affaires intérieurs des autres pays en abusant de leur système judiciaire et de fomenter un coup d’État contre un pays indépendant et pire encore mettre à prix la tête du président d’un pays étranger afin de le discréditer. »
