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Au sommaire :
1-La démocratie iranienne "gagne"
Le coronavirus est l’occasion rêvée. Et les pays, les uns après les autres, se lancent dans une course à la surveillance et au contrôle total, donnant corps à Big Brother. Le virus est porté par l’Homme. Donc l’Homme est dangereux. Au final, le danger viendrait de l’Homme plutôt que du virus. Il faut le surveiller et le contrôler.
En Russie, le maire de Moscou espère pouvoir tracer toute la population de la ville d’ici la fin de la semaine, grâce à l’obligation de sortir avec un QR code, sur le mode chinois. En Allemagne, les opérateurs de téléphonie partagent des millions de données avec les instances publiques, afin de suivre le déplacement des masses. Mais, pour l’instant, ces informations ne sont pas nominatives. L’Espagne se prépare à utiliser les données de géolocalisation des citoyens. N’oublions pas que tout citoyen est un malade potentiel, c’est le seul paradigme aujourd’hui d’existence sociale. Mais il faut aussi prévenir et savoir avant l’individu concerné s’il est en voie d’être malade ou pas, une application est donc en préparation pour que ces informations soient immédiatement transmises. Car, évidemment, en dehors du coronavirus, toutes les autres maladies ont été anéanties.
L’UE a validé ces pratiques : Un traçage ouvertement accepté par le Comité européen de la protection des données (CEPD). Dans un communiqué du 19 mars, il indique que « le RGPD permet aux autorités sanitaires compétentes de traiter des données personnelles dans le contexte d’une épidémie ». Il est donc possible de traiter les informations anonymisées liées à la location des téléphones, par exemple.
La France planche aussi sur la création d'un modèle de traçage de ses citoyens, conjugué avec les données personnelles sur la santé : Dans le cas de la France, il n’est pas seulement question d’analyser des données de flux. L’Élysée réfléchit à l’opportunité « d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le virus du Covid-19 » grâce au numérique. « Mais si on doit savoir qui a été en contact avec des gens porteurs du virus, cela implique forcément que l’on utilise, en plus des données de géo-localisation, des données de santé ».
Les questions éthiques ont été rapidement écartées : la fin justifie les moyens. L’État de droit est mort. Les décisions liberticides sont formellement légitimées post-factum par des lois de complaisance, qui ne sont pas discutées sur le fond, mais uniquement sur la forme. Or c'est dans ce contexte il y a qu'un seul pays qui a écarté cette méthode on ne peut plus dictatoriale : l'Iran.... l'Etat iranien continue à croire que seule la compréhension mutuelle de l'état-nation pourrait venir à bout de la crise ... l'Iran sera-t-il l'un des rares pays au monde dont l'Etat -nation sortira renforcé de la Covid-19? Plus que probable
Source : www.comite-valmy.org/
2-Covid-19 : Les USA dévalisent la France!
Les masques destinés aux Ehpad raflés par les États-Unis sur un tarmac
Sur fond de problèmes logistiques, une commande de masques passée par les collectivités françaises a été raflée par des Américains sur le tarmac d’un aéroport chinois, a fait savoir le président de la région Paca.
Les Américains ont détourné une commande française de masques chinois qui devaient être distribués aux soignants et aux Ehpad, affirme le président de la région Paca et de l’Association des régions de France, Renaud Muselier.
Le «principal fabricant» de masques de protection en France fermé en 2018 par un propriétaire US
Dans un entretien accordé à la chaîne RT, M.Muselier raconte avoir passé commande à un fournisseur chinois de plusieurs millions de masques hygiéniques. Or, à cause de difficultés d’acheminement, celle-ci «a été achetée par les Américains, cash», sur le tarmac de l’aéroport, et «l’avion qui devait venir en France est parti directement aux États-Unis».
Ces informations ont été ensuite confirmées par d’autres présidents de région contactés par Libération, ainsi que par Jean Rottner, président de la région Grand Est, au micro de RTL.
Selon l’un des interlocuteurs de Libération s'exprimant sous couvert d’anonymat, sur fond de pandémie du coronavirus, les Américains achètent les masques «partout où ils en trouvent, peu importe le prix».
«Ils paient le double et comptant, avant même d’avoir vu la marchandise. Nous, on ne peut pas se le permettre, on n’avance rien et on paye à la réception», indique la source.
Un représentant de la région Nouvelle Aquitaine évoque pour sa part «un chaos logistique en Chine» et l’«engorgement» de ses aéroports. Selon Libération, environ 60 millions de masques ont été commandés par les régions françaises à la Chine, alors que les Américains «commandent deux ou trois milliards de masques».
Source: Sputnik
3-Tunisie: Le coup de maître de Saeïd?
Crise du COVID-19: le Président tunisien veut assimiler les spéculateurs à des criminels de guerre
Le président de la République tunisienne Kaïs Saïed a demandé au président du parlement d’envisager la possibilité d’une révision du code pénal tunisien afin de promulguer une loi spéciale luttant contre les spéculateurs des produits alimentaires en les considérants comme des criminels de guerre.
La promulgation d’une telle loi susciterait à coup sûr une levée de boucliers émanant des pays occidentaux mais aurait l’adhésion d’une importante partie de la population tunisienne.
Les spéculations sur les produits alimentaires en temps de crise demeurent un problème majeur pour une majorité des pays du monde.
Les spéculateurs ont ravagé les économies de nombreux pays de la région sans qu’aucun gouvernement ne parvienne à trouver un moyen pour les neutraliser. Dans certains pays, les spéculateurs sont parvenus à influencer lourdement, voire à prendre le pouvoir politique comme en Algérie durant la période s’étalant entre 2001 et 2019 et durant cette période, les spéculateurs infligent à l’économie algérienne des dégâts telle qu’une guerre totale n’aurait pu générer. Dans d’autre pays comme le Maroc et l’Egypte, les spéculateurs bénéficient le plus souvent de complicités avec des éléments véreux des services de sécurité.
L’Irak de Saddam Hussein fut l’un des rares pays au monde à avoir condamné à mort et à exécuter les spéculateurs en public peu avant l’invasion de l’Irak en mars 2003. En Chine, la spéculation est très durement réprimée et est passible de la peine de mort sans possibilité d’appel.
La démarche du président tunisien est logique et audacieuse car elle vise le mal à la racine. L’assimilation d’un spéculateur à un criminel de guerre émane du fait que les spéculateurs se comptent toujours parmi les nouveaux riches dès la fin du conflit ou de la crise. L’expression B.O.F inventer au moment de l’occupation en France revêt encore aujourd’hui un caractère péjoratif.
Un spéculateur est donc un criminel de guerre. Ce qui risque de déplaire fort à tous les spéculateurs boursiers et autres qui pullulent sur la surface de notre planète.
Source: Strategika 51
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