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La bio-arme US Covid-19 met au pas l'Espagne qui jette du leste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, à Caracas, le 24 janvier 2019. ©AFP

En Italie, les laboratoires de bio-guerre que la Russie vient d'installer sous le nez de l'OTAN et des Etats-Unis, apportent des révélations inattendues. Des sources officieuses affirment que les militaires russes auraient découvert que la Covid-19 serait réellement "une bio-arme" et que son agent pourrait être autre que le coronavirus. L'information reste évidemment à confirmer mais ceci n'est pas le tout dans cette histoire : L'Espagne est désormais, après l'Italie, le seconde pays touché par l'épidémie. Quelque 800 morts par jour et les autorités, littéralement prises de court, craignent dépasser bientôt les 8000 morts italiens. Et bien c'est dans ce contexte que l'Amérique de Trump vient de mettre à prix la tête du président vénézuélien Maduro que l'Espagne ne portait pas certes dans le cœur mais qui refusait jusqu'ici de bannir.  

On se rappelle fort bien que Madrid qui avait décidé sous pression US d'extrader son ancien chef du renseignement militaire, l’ex-général vénézuélien Hugo Carvajal, a tout fait en 2019 pour que cette extradition n'ait pas lieu. Mais ce fut avant l'épidémie : la bio-arme US vient d'avoir raison de la résistance de l'Etat espagnol qui se dit désormais prêt à extrader l'ex-général, sous la coupe de ridicule accusation de narcotrafic! 

Les États-Unis ont en effet accusé dans un geste illégal et sans aucune preuve Hugo Carvajal, Nicolas Maduro, Cliver Alka ainsi que des dizaines d’anciennes et actuelles autorités du gouvernement vénézuélien de «narco-terrorisme».  Evidemment le fait que l'Espagne qui a refusé de reconnaître le pantin pro-Occident Guaido, lâche ainsi du leste, ne devrait pas aller sans l'effet sur l'armée vénézuélienne et c'est l'effet recherché par Washington. La bio-arme Covid-19 que d'aucuns disent être capables de changer l'ordre international ne devrait rien changer au fond d'une puissance américaine en déclin, qui cherche à traîner dans l’abîme tout ce qu'elle a sous la main. 

Mais c'est sans compter avec une armée vénézuélienne aguerrie dans l'école de "Chavisme". L’état-major vénézuélien a réitéré son soutien au président Maduro et dénonce le nouveau coup américain.

Le chef des opérations de l’armée vénézuélienne, l’amiral Remigio Ceballos, a réaffirmé vendredi le soutien des forces armées, pièce maîtresse du pouvoir au Venezuela, au président en" rejetant catégoriquement les accusations extravagantes et extrémistes» des Américains. Dans sa déclaration, l’amiral Ceballos a également jugé que l’inculpation de Nicolas Maduro et de plusieurs autres responsables vénézuéliens par la justice américaine visait à détourner l’attention de la «campagne électorale lamentable que mène Donald Trump pour sa réélection" : "Ces accusations anti-Maduro font partie du complot conjoint américano-colombien pour écarter le président du pouvoir".   

Rappelons que l'année 2019 a été annus horibilis pour la CIA et l'administration US qui ont échoué à tous les coups face à l'Etat vénézuélien et ses alliés. Le leader de "l’Opposition vénézuélienne", Juan Guaido, a totalement été discrédité et l’armée, malgré toutes les tentatives de soudoiement n'a jamais démenti sa fidélité envers l'Etat. L'année 2020, le président Maduro l'a placé sous le signe de "contre-offensive" militaire. Le président a annoncé une série d'exercices militaires surprises qui se tiendra de manière imprévue, signe que le pays est en état d'alerte permanent. Pour un Venezuela qui a déclaré la guerre depuis bien longtemps contre les USA, la bio-arme Covid-19 ne changerait rien. Mais pour une Espagne qui s'est aveuglement fiée aux Etats-Unis, y voyant un allié, la désillusion est à la hauteur de la panique. Une bio-arme contre les alliés pour effacer totalement le peu de souveraineté que leur reste. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV