C'est l'histoire d'un agresseur qui est littéralement pris de court : dans la nuit de mercredi à jeudi 5 mars, le régime israélien a tiré 4 missiles de croisière contre l'aéroport militaire de Homs où sont positionnées les forces de la Résistance. Il a pris pour cible aussi Quneitra, non loin du Golan occupé. Mais l'un comme l'autre cas il a été pris de court par l'intensité de la riposte qui a fait de son raid un véritable fiasco. D'où sans doute sa décision de fermer le ciel du Golan occupé par crainte à avoir à faire face à des missiles de la Résistance. Ces missiles finiront-ils par tonner?
« L'armée israélienne a annoncé jeudi la fermeture du ciel au-dessus du Golan jusqu'à une altitude de 5 000 pieds comme zone d'exclusion aérienne jusqu'à nouvel ordre », a-t-on appris du site web israélien DEBKAfile, proche des milieux de renseignement de l'armée israélienne.
« Des chasseurs-bombardiers israéliens ont frappé des cibles à Quneitra et Homs en Syrie depuis l'espace aérien libanais », ajoute le rapport. L’agence de presse officielle syrienne SANA a également annoncé que la DCA syrienne avait repoussé des « attaques aux missiles israéliennes » contre le centre et le sud de la Syrie. « Jeudi à 00h30, notre défense aérienne a intercepté des avions de combat israéliens en provenance du nord de la Palestine occupée vers Saïda, et plusieurs missiles ont été tirés de l'espace aérien libanais vers la zone centrale », ont déclaré des médias officiels syriens citant une source militaire.
« Les missiles ont été interceptés avec succès », s’est félicitée la source.
Une source d'information turque a prétendu que l'aéroport militaire de Dabaa, dans les environs de Homs, faisait partie de l'une des cibles des avions de chasse israéliens.