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Au sommaire :
1-L’Iran modernisé ses Mirage F1
La semaine passée, le commandant adjoint de l’armée de l’air iranienne, le général Hamid Vahedi, a annoncé la mise au point réussite de la version améliorée des Mirages F1 apparentent à ces forces en y intégrant un nouveau radar de conception locale et un missile de croisière ayant une portée de 300 km.
Ainsi, les versions améliorées des Dassault Mirage F1 de l’armée de l’air iranienne peuvent désormais prétendre à une meilleure supériorité aérienne par rapport à leurs modèles anciens en menant des missions de défense aérienne et en étant utilisés pour faire de l’appui au sol. Cela suggère que ceux mis en œuvre par l’armée de l’air iranienne seraient en mesure d’emporter des missiles air-air, ce qu’accrédite l’installation du radar et des missiles air-sol.
À noter que le Mirage F1 est surtout utilisé aux États-Unis, par les sociétés militaires privées ATAC [Airborne Tactical Advantage Company], qui ont acquis les anciens avions de l’armée de l’air française, et Draken International, qui a récupéré 22 appareils auprès de l’armée de l’air espagnole.
Avec : Opex 360
2-Après l’Iran, Renault ne peut colmater la brèche !
C’est une première depuis la crise de 2009 : la dette de Renault pourrait retomber en catégorie spéculative. Moody’s a annoncé mardi avoir dégradé la notation à long terme du constructeur de Baa3 à Ba1, au premier niveau de la catégorie spéculative. Il faut que deux agences aient franchi le pas pour que les obligations du groupe deviennent des « junk bonds » et sortent des indices « investment grade ».
Plombé notamment par des ventes en baisse, des coûts réglementaires en hausse et des dépenses marketing plus lourdes liées à des lancements de véhicules, Renault a annoncé vendredi des résultats 2019 en chute libre, marqués par une marge opérationnelle médiocre, de 1,7 % (3,3 % en 2018 et 4,7 % en 2017) et une génération de cash en trompe l’œil, dopée par les dividendes de sa banque et des cessions de créances clients.
Source : les Échos
3-Les USA et leurs alliés ont menti sur au moins deux incidents imputés à l’Iran au détroit d’Hormuz, écrit Le Figaro
Alors que la France et plusieurs pays européens ont mis sur pied fin décembre une mission de surveillance dans le détroit d’Hormuz pour éviter un accrochage avec le Corps des gardiens de la Révolution iranienne, des dérapages surviennent malgré tout. Des experts témoignent cependant du fait que certains sont faussement imputés à l’Iran, selon Le Figaro.
Une mission internationale de surveillance maritime a été mise sur pied dans le détroit d’Hormuz dans le but d’apaiser les tensions et de renforcer la sécurité commerciale et énergétique, toutefois des incidents surviennent parfois bien que l’Iran n’y soit pour rien, rapporte Le Figaro.
Un de ces incidents a eu lieu en 2015, lorsque les Iraniens ont tiré des roquettes contre un bateau américain. Un diplomate à Dubaï a confié au journal qu’une seule partie de l’histoire avait alors été révélée au grand public.
« Dans la communication publique qui suivait l’incident, les Américains n’avaient raconté que la deuxième partie de l’histoire, celle sur les roquettes tirées contre leur bateau, oubliant de préciser que c’étaient eux qui avaient usé de leurres contre les Iraniens qui s’étaient approchés assez près du navire américain, mais ils avaient le droit d’être à 20 mètres puisqu’ils étaient chez eux », a raconté le diplomate.
Source : Sputnik
4-Les USA simulent une frappe nucléaire anti-Russie
Le sénateur russe Alexeï Pouchkov a réagi à une simulation du Pentagone de frappe nucléaire contre la Russie, remettant en question la promesse américaine de ne pas déployer de missiles nucléaires sur le sol européen après la dénonciation du traité FNI.
Le 21 février, le Pentagone a annoncé avoir mené des exercices qui simulaient la réaction américaine en cas de conflit avec la Russie sur le sol européen. « Durant l’exercice, nous avons simulé une réponse en utilisant une arme nucléaire », selon la transcription de la Défense américaine.
« Que faut-il croire ? La promesse des États-Unis de ne pas déployer leurs missiles nucléaires en Europe ou une frappe nucléaire contre la Russie lors d’exercices ? », s’est demandé le sénateur avant de conclure : « Il ne faut pas croire aux promesses, mais aux projets militaires du Pentagone. La simulation d’une frappe est un bon repère ».
Source : Sputnik