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E-Press du 5 février 2020

L’US Navy s’inquiète de l’activité sous-marine russe régulièrement accrue dans l’océan Atlantique, y compris le déploiement de types plus avancés et plus silencieux qui peuvent mieux échapper à la détection. ©The War Zone

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com 

Au sommaire :

1- Atlantique : l’US Navy, pris de court par la marine russe !

Un officier supérieur de la marine américaine affirme que son service ne considère plus la côte est des États-Unis comme une zone « incontestée » ou un « refuge sûr » systématique pour ses navires et sous-marins. 

« L’Atlantique est un espace de bataille non negligible. Notre nouvelle réalité est que lorsque nos marins lancent des lignes et partent, ils peuvent s’attendre à opérer dans un espace contesté une fois qu’ils auront quitté Norfolk », a déclaré Lewis. « Nous voyons un nombre toujours croissant de sous-marins russes déployés dans l’Atlantique, et ces sous-marins sont plus capables que jamais, se déployant sur de plus longues périodes et avec des systèmes d’armes plus meurtriers ».

Cela est dû à la fréquence toujours croissante des sous-marines et des navires russes dans l’océan Atlantique, y compris le déploiement de types plus avancés et plus silencieux qui peuvent mieux échapper à la détection.

Le vice-amiral de l’US Navy Andrew « Woody » Lewis a fait ces commentaires lors d’une réunion organisée conjointement par l’US Naval Institute et le Center for Strategic and International Studies le 4 février 2020.

Source : thedrive.com et Sputnik

2-US Navy : la bombe nucléaire anti-Russie

L’US Navy a mis en service une tête nucléaire de faible puissance pour répondre aux nouvelles armes russes. Ce 4 février, le Pentagone a en effet annoncé que l’US Navy venait de mettre en service la tête nucléaire de faible puissance W76-2, à bord de l’un de ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la classe Ohio, lesquels emportent généralement 24 missiles balistiques mer-sol Trident chacun doté de têtes nucléaires W76. En l’occurrence, le bâtiment en question serait l’USS Tennessee, qui, selon la Federation of American Scientists [FAS], patrouille actuellement dans l’océan Atlantique.

La puissance de la tête W76-2, fixée sur un missile Trident, serait de 5 kilotonnes [5 000 tonnes de TNT], contre 100 kilotonnes pour la W76. Selon les données budgétaires américaines, son développement a nécessité un investissement de 65 millions de dollars en 2019. Et 10 millions de plus lui ont été alloués dans le cadre de l’exercice 2020. Le nombre d’exemplaires construits n’a pas été officiellement divulgué mais, a priori, selon les bruits de coursive, 50 auraient été fabriqués.

Source : Opex 360

3-La Grèce anrnaque aussi les Salmane

Athènes a décidé d’envoyer 130 militaires pour mettre en œuvre au moins une batterie de défense aérienne Patriot en Arabie Saoudite, au titre d’une « initiative conjointe avec les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. » Cette mission dont le coût « sera supporté par Riyad », selon M. Petsas, vise à « protéger les infrastructures énergétiques cruciales. » Et d’ajouter que l’Italie s’apprêterait à en faire de même [cependant, Rome n’a encore rien dit à ce sujet].

Cette mission, annoncée alors que le Premier ministre grec est en visite à Riyad, « ne constitue pas une menace pour d’autres pays de la région », a fait valoir M. Petsas.

À noter que la Grèce a quelques intérêts convergents avec ceux de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Égypte, à commencer par celui visant à contrer les menées turques en Libye.

Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, une nouvelle attaque contre le groupe pétrolier saoudien Aramco aurait été récemment mise en échec, la défense aérienne ayant réussi à intercepté des missiles dirigés vers des installations pétrolières « stratégiques ».

Source : PressTV

4-Iran, plus grand exportateur de l’essence de l’Opep

L’Iran est devenu le plus grand exportateur d’essence parmi les pays membres de l’OPEP, a déclaré le ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh dans une interview à l’IRIB.

« Nous sommes maintenant devenus le plus grand exportateur de gaz de l’OPEP », a-t-il déclaré à la télévision iranienne.

« Cela est possible grâce à l’introduction de quotas, sans lesquels l’Iran deviendrait un importateur avant 2021 », a déclaré le ministre iranien du Pétrole.

Selon lui, la consommation quotidienne d’essence dans le pays est actuellement de 76 à 75 millions de litres par jour. Ce chiffre a été rendu possible par la décision du gouvernement d’acheter des quotas de gaz en novembre 2019, réduisant sa consommation de 20 millions de litres. « Le ministère n’a pas l’intention de modifier les quotas », a-t-il ajouté.

À la mi-novembre, il y a eu des protestations contre la décision des autorités d’augmenter les prix du gaz et d’introduire des quotas. Le département d’État américain a affirmé que plus de 1 000 personnes avaient été tuées lors de l’insurrection par des responsables iraniens, et Téhéran a rejeté cette hypothèse.

Source : IRNA

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SOURCE: FRENCH PRESS TV