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Evo Morales, de retour en Bolivie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un rassemblement de soutien organisé par les partisans d'Evo Morales à Cochabamba (Image d'illustration). ©Reuters

Dans une nouvelle interview diffusée dimanche, le président déchu de la Bolivie, Evo Morales, a déclaré qu’il souhaitait revenir chez lui et se porter candidat aux élections de mai.

Le MAS, parti politique du président bolivien déchu Evo Morales, est actuellement en tête des intentions de vote pour l'élection présidentielle de mai 2020. Les candidats de la droite et du centre arriveraient en deuxième et troisième position.

L'ancien président bolivien est exilé en Argentine depuis décembre 2019 après ce qu'il dénonce comme un « coup d'État » l'ayant conduit à démissionner. 

La présidente du Sénat Jeanine Añez qui s'était proclamée présidente par intérim sans le quorum de parlementaires nécessaires, a annoncé sa participation à l’élection générale du 3 mai. Elle avait pourtant assuré à plusieurs reprises ne pas avoir vocation à entrer dans la course électorale.

Le Mouvement vers le socialisme (MAS), parti politique bolivien indigéniste auquel appartenait le président déchu Evo Morales, est actuellement en tête des intentions de vote pour les élections présidentielles boliviennes qui auront lieu en mai 2020, selon un sondage publié le 26 janvier par le quotidien Pagina Siete. D'après cette source, le MAS est crédité de 26% des suffrages, devant les candidats de la droite (Luis Fernando Camacho) et du centre (Carlos Mesa), qui recueillent 17% des intentions de vote chacun. Jeanine Añez est créditée de 12% des voix.

Pour en savoir plus: Bolivie: la résistance indigène armée

Interrogé par le quotidien chilien La Tercera, Evo Morales a réitéré que sa démission et son exil ont été fortement influencés par l’« impérialisme américain » et qu’il souhaitait revenir chez lui et se porter candidat aux élections de mai malgré le mandat d’arrêt émis le 18 décembre dernier par le parquet bolivien, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme.

Lâché par la police et par l'armée, Evo Morales avait démissionné, en novembre, après une campagne de manifestations contre l'annonce officielle de sa victoire au premier tour de la présidentielle. Il avait quitté son pays le 11 novembre pour se réfugier au Mexique après que l’armée lui eût « suggéré » de partir face aux violents troubles entourant sa réélection. Après quelques jours passés à Cuba, Evo Morales s’est remis en route et est arrivé le 12 décembre à Buenos Aires.

Concernant son retour en Bolivie, il a indiqué à La Tercera que la question était en cours d’examen. « Qui n’aimerait pas retourner dans son pays ? Je suis sûr que le peuple bolivien souhaite que je revienne », a-t-il affirmé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV