L’Iran réaffirme que la nouvelle sanction américaine visant le président de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique est loin d’influencer le progrès des programmes nucléaires pacifiques de la République islamique d’Iran.
« Ce n’est pas la première fois qu’Ali Akbar Salehi fait l’objet de sanctions unilatérales et illégales », a déclaré ce vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi. Il a souligné que la décision des États-Unis de boycotter Ali Akbar Salehi trahissait leur « désarroi ».
Abbas Moussavi a déclaré que l’administration américaine prenait des mesures non professionnelles et absurdes afin de détourner l’attention de l’opinion publique des questions comme la motion de censure de Donald Trump et l’échec du Deal du siècle.
Dans la foulée, le porte-parole de l’OIEA, Behrouz Kamalvandi, a déclaré que les programmes nucléaires de l’Iran se poursuivraient sans subir de changement surtout après les sanctions visant M. Salehi.
De son côté, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqtchi, a déclaré que la nouvelle décision du département du Trésor américain témoignait du désespoir de la Maison-Blanche et de sa frustration quant à l’échec de sa campagne de pression maximale contre l'Iran.
Jeudi 30 janvier, le Trésor américain a placé le nom d'Ali Akbar Salehi, président de l’OIEA, sur la liste des sanctions, six mois après une mesure similaire visant le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.