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Deux corps remis aux Américains, les USA ont peur

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Trump redoute la divulgation de la réalité du crash d’E-11. ©bigbrother.trendolizer

« Le 28 janvier, les forces américaines ont récupéré les corps de deux personnes et la boite noire du Bombardier américain qui s'est écrasé dans la province de Ghazni, en Afghanistan, le 27 janvier », a annoncé dans un communiqué le département américain de la Défense qui a révélé l’identité de ces deux personnes. « L’enquête sur cet accident se poursuit », a ajouté le Pentagone.

« Le colonel Paul Vas, 46 ans, qui servait à Langley-Eustis, en Virginie, et le capitaine Ryan Panov, 30 ans, de Hudson, New Hampshire, où il était en service dans le Dakota du Sud, ont été tués lors d'un accident d'avion à Ghazni, en Afghanistan.

Cet avion a été abattu par un missile tiré par les talibans , il y a deux jours. Mais, le département américain de la Défense prétend que l'avion n’a pas été intercepté et frappé par les missiles des talibans car, poursuit-t-il, ces derniers ne semblent pas disposer de missiles capables d’intercepter un avion à haute altitude.

Les talibans ont également annoncé que cet avion transportait de hauts officiers du renseignement américain.

Alors que le président des États-Unis vient de dévoiler les détails du Deal du siècle, les Américains craignent que la révélation de « l'importante réalité » sur le crash de l'avion militaire US en Afghanistan n'éclipse le « show propagandiste du Deal du siècle », constatent des médias.

Lundi 27 janvier, un avion militaire américain s'est écrasé dans la province de Ghazni, en Afghanistan. L'armée américaine a annoncé après 6 heures qu’il s’agissait d’un jet E-11A, utilisé pour contrôler les communications radio dans les missions d'espionnage appartenant à l'US Air Force. Dès les premières heures, les talibans ont revendiqué dans un communiqué ce crash affirmant que l'engin transportait de hauts officiers du renseignement de la CIA.

Le silence observé par les médias occidentaux sur ce crash et la diffusion à compte-goutte d’informations peu valables citant des sources non-officielles ont donné lieu à des spéculations et on croit que les médias tentent de manière coordonnée à dissimuler les circonstances de ce crash et l’identité de ses passagers.

Il est inacceptable que l'armée américaine ait besoin d'un délai de 6 heures pour identifier son avion, et qu’après 40 heures elle ne connaisse pas encore le nombre et l’identité des victimes.

Il faut donc garder à l'esprit que les informations sur ce vol et ses passagers sont si importantes que leur divulgation pourrait affecter sérieusement l’espace médiatique du monde.

Reuters est intervenu en diffusant des informations censées conduire l’interlocuteur vers la marge en vue de rendre compliqué le processus de la diffusion de la réalité sur le crash de cet avion.

La prise de position de Reuters qui a déjà fait plus d'une fois des « fake news » en servant les intérêts des États-Unis et du régime israélien, témoigne de la dissimulation des faits autour de ce crash.

La campagne propagandiste de Trump et de Netanyahu et le dévoilement du « Deal du siècle », qui était accompagné d'une large couverture médiatique occidentale, pourraient être considérés comme un signe flagrant d’une dissimulation.

Il semble que la réalité sur le crash de l’avion militaire en Afghanistan doit être si importante que les informations à son sujet éclipseront la campagne de propagande au sujet du Deal siècle. On peut s’attendre à ce que dans les prochains jours, à mesure que les circonstances du crash de l’avion américain en Afghanistan deviendront claires, la raison de la dissimulation par l’administration américaine sera révélée à l’opinion publique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV