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1ère opération commando anti-Israël en 2020... Israël survivra à un clash direct?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les missiles du Jihad islamique de la Palestine. (Archives)

Alors que Netanyahu tenait son show dans la ville occupée de Qods où, un forum estampillé "commémoration de Holocauste" se déroule sur les ruines entachées de sang de la Palestine, une opération commando palestinienne a ramené l'intéressé sur terre. Mardi soir, un commando composé de trois combattants palestiniens s'est rapproché du sud des territoires occupés de la Palestine avant d'être pris pour cible d'un char israélien (!!) qui, vu la panique qui s'était emparée des rangs des militaires israéliens, s'est mis à voler à leur secours et tirer sur les Palestiniens. Les trois sont tombés en martyr.

Dans un communiqué publié à la hâte, l'armée israélienne affirme que les trois Palestiniens "ne s'étaient pas encore infiltrés" en Israël mais qu'ils en avaient l'intention, ce qui justifie évidemment à ses yeux la tuerie qu'elle met sur le compte d'une "opération préventive". Mais d'où vient cette peur bleue ? Alors que Tel-Aviv comptait largement sur une désintégration de l'axe de la Résistance, néanmoins de sa composante palestinienne et ce, dans la foulée du lâche assassinat 3 janvier de son commandant en chef martyr, Qassem Soleimnai, c'est visiblement l'inverse qui est en train de se produire.

Mardi, 21 janvier, les militaires sionistes ont annoncé avoir saisi un convoi d'armes en Cisjordanie, une première, convoi composé de revolver, de Carlo et de M16 ainsi qu'une grosse quantité de munition, ce qui prouve effectivement que l'année 2020 ne sera guère une année facile pour Tel-Aviv. À ceci s'ajoute l'effondrement de l'un des piliers de la stratégie palestinienne USA/Israël qui consiste à créer des dissensions entre la Résistance islamique de la Palestine, Hamas et le Jihad islamique. Depuis la visite le 7 janvier du chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh à Téhéran où il a pris chaleureusement part aux funérailles du général Soleimani, Israël assiste, incrédule, à une accélération des événements à Gaza et en Cisjordanie.

DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne y revient, en reconnaissant que l'appareil "sécuritaire" israélienne est en lambeaux : "Les ballons incendiaires du Hamas sont désormais dotés d'explosifs et après une pause de quelques semaines ils vont retrouver le chemin d’Israël à la faveur de nettes divergences qui opposent désormais le ministre de la Défense, Naftali Bennett, le chef d'état-major, Aviv Koutchavi et le directeur de Shin Beth, Nadav Argaman, sur la modalité de la gestion de la crise à Gaza". À lire le site, l'armée israélienne a peur de riposter à ces ballons car toute riposte pourrait déclencher le tir de puissants missiles palestiniens en direction des colonies.

Mais il y a plus : DEBKA affirme que depuis la visite de Haniyeh à Téhéran, qui "constitue une violation flagrante des engagements du bureau politique du Hamas pris auprès de l'Égypte", la "popularité de Haniyeh est montée en flèche auprès de ces milliers de Palestiniens qui exigent la lutte armée" et qui sont réunis sous le drapeau des Brigades Qassam et du "récalcitrant" Yahaya Sinwar : "L'armée israélienne en est inquiète d'où le redéploiement cette semaine des batteries de missiles antimissiles Dôme de fer autour de la bande de Gaza et dans des zones densément peuplées du centre d'Israël. L'épisode de la frappe balistique du novembre 2019 risque à tout instant de se reproduire". 

Alors que Netanyahu qualifiait mardi l'Iran de "mauvaise chose" appelant sa "communauté internationale" en termes à peine voilés à des "frappes préventives" contre "cette mauvaise chose", un quotidien palestinien, de surcroît, proche de l'Autorité autonome Al-Hayat al-Jadida appelait à "l'assassinat ciblé" des criminels israéliens qui accueillent les dirigeants du monde à Qods pour faire ressentir à quoi ressemble le quotidien des Palestiniens sous le joug d'Israël : "Cela fait 70 ans que les Palestiniens paient le prix des crimes commis il y a 75 ans en Europe et il serait opportun de le rappeler à la bonne mémoire des Occidentaux". Quelques heures plus tôt une très violente explosion se produisait dans une station du gaz en Israël, événement passé sous silence par les médias sionistes. Mais personne n'est dupe : le chef du service de sécurité intérieure israélienne (Shin Bet), Nadav Argaman disait presque au même moment que ses services avaient déjoué "plus de 560 attaques anti-israéliennes" tout au long de l’année 2019. L'année 2020 ne serait peut-être pas aussi porteuse de chance pour le régime israélien.

L'auteur égyptien de Al-Ahram, Mohamlmad Edriss, conseille aux Israéliens d'être plus réalistes et de ne pas du tout croire que les États-Unis iraient jusqu'à faire la guerre à l'Iran, "tout ce que veut Trump c'est de gagner aux élections" : "La confrontation directe si elle a lieu opposera l'Iran à Israël. L'ennui est que l'Iran n'est pas seul et ses alliés y prendront part. D'ailleurs les signes avant-coureurs en multiplient". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV