Au sommaire :
1- L'armée française dit non au régime macronien !
Le Conseil supérieur de la fonction militaire, saisi par le ministre des Armées pour se prononcer sur le projet de loi instituant un système universel par points, vient de rendre un avis qui ne va pas plaire au gouvernement.
« Après l'étude du projet de loi, il ne peut, en ce qui concerne la condition militaire, émettre un avis favorable », lit-on à la fin de ce document daté du 15 janvier, à en-tête du ministère des Armées, avec au bas de ces trois pages la signature du contrôleur général des armées Olivier Schmit, secrétaire général du Conseil supérieur de la fonction militaire.
C'est un verdict cinglant qui tombe alors que depuis des mois le gouvernement multiplie les déclarations pour rassurer les 348 000 fonctionnaires de l'armée de terre, la gendarmerie, l'armée de l'air ou la marine, sur leur sort dans le nouveau système. Et de marteler les concessions acquises avec le maintien « des particularités objectivement justifiées par les missions qui leur sont assignées ».
Source: Le Parisien
2- Gibraltar dans l'espace Schengen ?
Gibraltar pourrait rejoindre l'espace Schengen après le Brexit, selon son ministre en chef. Ce dernier estime que cette enclave pourrait devenir membre de l'espace Schengen pour assurer la liberté de circulation à sa frontière avec l'Espagne.
« Gibraltar pourrait rejoindre l'espace Schengen et garantir la liberté de mouvement à sa frontière avec l'Espagne après que le Royaume-Uni aura quitté l'Union européenne », a déclaré le ministre en chef de ce territoire britannique, Fabian Picardo, à l'AFP.
« Nous avons parlé de ça avant le Brexit, de la possibilité que Gibraltar entre dans l'espace Schengen », a-t-il souligné.
L'Espagne a cédé Gibraltar à la Grande-Bretagne en 1713, mais revendique depuis la restitution du territoire. Madrid a proposé de partager la souveraineté sur le Rocher entre lui et Londres, mais les Gibraltariens ont rejeté l'idée par référendum en 2002 et maintiennent leur refus.
Source: Sputnik
3- La leçon de géographie iranienne à Macron
Téhéran a critiqué le président français Emmanuel Macron pour avoir utilisé un nom fictif pour le golfe Persique, affirmant que l'erreur est aussi grave que la présence militaire de la France dans ces eaux.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a tweeté samedi soir en trois langues -persan, anglais et français - rappelant à Macron que « le golfe situé au sud de l'Iran n'a qu'un seul nom et c'est le #PersianGulf ».
Il est intervenu deux jours après que le président français a déclaré dans un tweet que son pays avait déployé la mission de la Force opérationnelle Jaguar dans « la péninsule arabique et dans le golfe arabo-persique », affirmant que le renforcement militaire était destiné à renforcer la sécurité maritime dans le cadre stratégique.
« Dans la péninsule arabique et dans le Golfe arabo-persique, nous avons déployé en un temps record la Task force Jaguar, et par les initiatives avec nos partenaires européens, nous renforçons la sécurité maritime dans cette région si stratégique pour nous », a-t-il posté sur Twitter.
En réponse, Abbas Moussavi a écrit :
« Je tiens à rappeler à @EmmanuelMacron que le Golfe se trouvant au sud d’Iran, n’a qu’un seul nom : le Golfe Persique. Votre présence militaire dans cette zone est aussi erronée que sa dénomination à ce titre. Ces deux grandes erreurs sont pourtant corrigibles. »
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