TV

La Grande-Bretagne vise toute la formation du Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Londres a désigné l'ensemble de la formation du Hezbollah comme une "organisation terroriste", vendredi 17 janvier 2020. ©Fars News

Les récents propos courageux du leader du Hezbollah libanais, formulés en réponse au dernier crime de l’allié américain de Londres, se soldant par la mort en martyr du commandant le plus puissant du CGRI, n’étaient en rien du goût du gouvernement de Londres, poussant le Trésor britannique à adopter de nouvelles politiques restrictives contre la Résistance libanaise dans l’espoir de porter préjudice au Hezbollah et de protéger en même temps son allié israélien qui est actuellement dans la ligne de mire. Et il n’est donc pas étonnant que Londres dise tenir désormais l’ensemble du Hezbollah comme une « organisation terroriste », en affirmant qu’il gèlerait ses avoirs en vertu de ses prétendues règles contre le « terrorisme ».

Le gouvernement britannique a désigné l’ensemble de la formation du Hezbollah libanais, comme une organisation terroriste en vertu de ce qu’il a appelé ses règles sur le terrorisme.

Le Trésor britannique a décrit terroristes toutes les deux ailes politique et militaire du mouvement de la résistance libanaise. Auparavant, seule l'aile militaire du Hezbollah était soumise au gel des avoirs en vertu des soi-disant règles anti-terrorisme du gouvernement britannique.

Les États-Unis et Israël ont ces derniers mois redoublé leur tentative de restreindre et d’affaiblir le mouvement libanais et ont dans la foulée multiplié la pression sur les chancelleries européennes pour les persuader de s’aligner sur leur politique hostile contre toutes activités du mouvement libanais, activités qui sont toujours allées dans l’intérêt non seulement des Libanais, mais aussi du peuple épris de de liberté et d’indépendance de la région.  

En février 2019, le gouvernement britannique a annoncé qu'il ne leur était plus possible de faire la distinction entre les ailes politique et militaire du Hezbollah. Dans cet ordre d’idées, Sajid Javid qui était à l’époque, le secrétaire d’État britannique à l’Intérieur, a déployé des efforts pour interdire le Hezbollah en Grande-Bretagne. 

Le gouvernement britannique va interdire le Hezbollah

Le Sunday Telegraph a pour sa part révélé que Sajid Javid avait évoqué l’idée d’interdire à l’ensemble du Hezbollah, en tant qu’organisation terroriste, toutes les activités sur le sol britannique et à empêcher ses partisans de faire flotter le drapeau du Hezbollah dans les rues de la Grande-Bretagne.

Le projet de Javid a fait à l’époque l’objet de critiques du leader du Labour britannique, Jeremy Corbin qui a été à de nombreuses reprises qualifié d’ « ami » de l’axe de la Résistance. Par contre, Sajid Javid a approuvé ses liens étroits avec le Lobby israélien. Cela s’explique par sa participation et son discours en 2015 à une cérémonie baptisée « The UK Israel Buisiness Annual Award Dinner ».  

Lire aussi : « C’est le Hezbollah qui combat le terrorisme et non les USA » (Washington Post)

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt avait déclaré à l'époque que la distinction entre les ailes militaire et politique du Hezbollah n'existait plus, et que Londres proscrivait le Hezbollah sous toutes ses formes.

Il est évident que le trio Amérique/Angleterre/Israël a pris au sérieux les menaces de représailles du Hezbollah dans la mesure où cela l’a poussé à passer de nouveau à l’acte contre le mouvement libanais dans le vain espoir de briser l’axe de la Résistance dans la région.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV