Il a fallu 48 petites heures pour que le commandant en chef de l'axe de la Résistance, général de corps d'armée Qassem Soleimani, marque à titre posthume l'une des plus belles et de loin plus mémorables victoires de toute sa longue et lumineuse carrière : qui aurait crû qu'un Irak donné pour "à jamais divisé" , et " définitivement perdu" mobilise en moins de 48 heures après l’assassinant du grand Soleimani son Parlement, pour voter à une majorité de voix l'expulsion pure et simple des troupes US d'Irak , ainsi que le retour de la souveraineté pleine et entière de l'Irak, non seulement sur sa terre, ses richesses infinies, mais encore sur son ciel, d'où les assassins yankees se sont permis de commettre le vendredi 3 janvier, l'un des pires crimes de guerre qui soit. Dimanche soir, l'Irak a pour la première fois après son invasion en 2003 a porté aussi plainte contre les Etats-Unis auprès du Conseil de sécurité, signe que ses forces armées sont désormais en guerre contre Washington.
A partir du 5 janvier, les troupes US en Irak sont traitées à titre d'occupant et leur sang est donc licite. Elles n'auront donc qu'un double choix: se retirer ou rester et mourir. Et dire que les Etats-Unis d'Amérique ont dépensé 8 000 milliards de dollars en Irak et en Asie de l'Ouest pour s'y implanter définitivement et qu'à la veille du vote historique du Parlement irakien, ils avaient usé de tous les ressorts possibles et imaginables pour l'empêcher.
La dernière bataille du Grand général Soleimani aura été de loin la plus grande : l'Amérique sera expulsée ou elle ne sera plus. Dans son discours du dimanche soir dédié à la mémoire du " commandant en chef de l'axe de la Résistance", le secrétaire général du Hezbollah a eu le mot juste : En assassinat Soleimani, les Etats-Unis ont tenté de changer l'implacable destin qui les menace, à savoir la disparition. Or le sang de Soleimani ne pourra être vengé que par l'expulsion jusqu'au dernier GI's de toute la région ".
Ce lundi Téhéran comme l'Iran entier pleure son déjà légendaire commandant mais il se console à l'idée que son deuil est partagé en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen, au Pakistan, en Inde, ... jusqu'aux Etats-Unis, et derrière les mutes de la Maison Blanche .... C'est la victoire à titre posthume de Soleimani...