Islamabad met en garde contre les complots destinés à brouiller les relations entre l’Iran et le Pakistan.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi a déclaré le dimanche 19 mai, dans un entretien avec le site web Urdu News, que certaines puissances cherchaient à perturber les relations entre l’Iran et le Pakistan en instrumentalisant les moindres divergences entre les deux pays.
Sans évoquer le nom de ces pays, le chef de la diplomatie pakistanaise a déclaré : « Ils voient en l’Iran une grande menace pour le Moyen-Orient et ils veulent freiner ses progrès par un moyen ou un autre. »
Il a indiqué que les complots ourdis par les ennemis de l’Iran et du Pakistan n’aboutiraient nulle part. « C’est ce que nous avons déjà prouvé dans les pourparlers à haut niveau auxquels nous avons participé avec les Iraniens », a ajouté Shah Mehmood Qureshi.
Il y a presque une semaine, des médias occidentaux ont cité un responsable pakistanais et tenté d’interpréter ses propos comme un possible retrait du Pakistan d’un projet conjoint avec l’Iran, dit le « Pipeline de la paix », sous les pressions des États-Unis, pour ainsi brouiller les relations entre Téhéran et Islamabad. La nouvelle a été pourtant démentie par l’ambassadeur pakistanais à Téhéran.
Par ailleurs, dans un article diffusé le samedi 18 mai par le quotidien anglophone The Nation, l’ex-commandant en chef de l’armée pakistanaise Mirza Aslam Baig a conseillé aux dirigeants du régime israélien de ne commettre aucune erreur en s’en prenant à l’Iran avec l’aide des États-Unis, car Téhéran est capable de donner une réponse surprenante.