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Pourquoi la Syrie suivrait avec intérêt les tests balistiques de Pyongyang ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile exhibé lors d'une parade militaire à Pyongyang. ©AFP

En Syrie en particulier et au Moyen-Orient de façon plus large l'axe anti-américain suit avec intérêt les tests aux missiles de Pyongyang qui méprisant les avertissements US, surprend le monde à chacun de ses essais de missiles.

Les deux missiles qualifiés par les médias mainstream « d'inconnus » ont parcouru 300 kilomètres à partir d'un « lanceur de missiles multiples de très grande dimension ». L'armée nord-coréenne se félicite du succès de l'essai et de « la supériorité militaire et technique de ce système d'arme et [de] sa solide fiabilité ». 

Au moment où Damas mène des pourparlers avec Pékin pour se doter de systèmes HQ-9 ( S-300 chinois) dans le strict objectif de fermer le ciel aux avions de chasse israéliens, américains, turcs et ceux aussi de l'OTAN, les yeux se tournent évidemment et avec intérêt vers Pyongyang vu que les liens entre la Syrie et la Corée du Nord et leurs coopérations militaires remontent à bien longtemps. Des missiles testés ce jeudi par Pyongyang pourront-ils débarquer en Syrie? 

Le président nord-coréen,Kim Jong-un (gauche) et le président Syrien, Bashar al-Assad (droite). (Photo d'illustration)

Toujours est-il que les deux projectiles ont été tirés à 30 secondes d’intervalle. Ces essaies prouvent, selon les experts militaires, la capacité de l’unité balistique nord-coréenne de tirer des missiles et de quitter les lieux avant même d’être identifiée.

Selon Reuters, les tests nord-coréens suite au dévoilement du missile « KN-25 » en août dernier, prouvent la montée en puissance de l’armée de ce pays dans le lancement simultané de plusieurs missiles et roquettes. En temps de guerre notamment, cette capacité aiderait donc l’équipage de l’unité balistique nord-coréenne de lancer des missiles et de quitter les lieux avant même d’être identifiée par les forces sud-coréens ou américains.

« Plus le tir est effectué rapidement, plus ils auront l’occasion de s'échapper avant la contre-attaque », affirme Geoffroy Louis, chercheur chez le Centre James Martin pour les études sur la non-prolifération.

Lors de leur premier tir de missiles KN-25 en août dernier, les forces nord-coréennes ont tiré deux missiles à 17 et 19 minutes d’intervalle. En octobre dernier, cette durée a été diminuée à 3 minutes et jeudi dernier, les projectiles ont été tirés à 30 secondes d’intervalle.

Ces lancements ont été effectués le jour de Thanksgiving ; cet événement constitue une mise en garde à l'adresse des États-Unis d'Amérique et rappelle aussi que la date limite fixée par Pyongyang à Washington s'approche à grands pas. En effet Kim Jong-un a donné jusqu'à la fin de l'année aux Américains pour qu'ils fassent preuve de flexibilité dans les négociations.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV