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Après la surprise des HQ-9 chinois, devra-t-on s'attendre à une nouvelle surprise asiatique ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader nord-coréen Kim Jong-un parmi des soldats durant une visite dans une unité militaire sur l'îlot de Changrin, situé près de la frontière avec la Corée du Sud, le 25 novembre 2019. ©KCNA

Depuis que la Chine aurait donné son feu vert à ce que ses S-300 remplacent ceux de la Russie, trop silencieux par les temps qui courent, la presse israélienne évoque de plus en plus la Corée du Nord. Passé le piteux état dans lequel se trouvent désormais les pourparlers de compromis Washington-Pyongyang avec pour corollaire la détérioration de la situation sécuritaire en mer de Chine, Israël a maintes raisons pour avoir peur du leader Kim. Certaines sources affirment que l'une des options nord-coréennes pour se venger des sanctions US lesquelles se maintiennent toujours et se renforcent même, consisterait à jouer "un intelligent tour" au régime israélien. Aussi les HQ-9 (S-300 chinois) pourraient ne pas être les seuls engins dont devraient se soucier l'Amérique et son poulain sioniste. Après tout, les USA se permettent de jouer avec tous leurs alliés-affidés sur l'échiquier syrien, pourquoi la Chine, elle n'en ferait pas autant ?

La Chine mais aussi la Russie dont les liens avec Kim ne cessent de s'approfondir. Surtout que déçue par les promesses vides de l'administration Trump, la Corée du Nord est, dit-on, largement tentée de livrer à Damas de quoi surprendre l'axe Tel-Aviv-Washington. Les démonstrations de force ne manquent pas d'ailleurs du côté nord-coréen. 

Les médias nord-coréens ont annoncé que les forces de l’armée nord-coréenne avaient débuté les exercices de tirs d’artillerie à la frontière intercoréenne en mer Jaune. C'est le dirigeant nord-coréen qui a donné un ordre de tirs pendant une visite dans une unité militaire sur île de Chargrin, sur la côte ouest de ce pays. Depuis les négociations nucléaires Kim/Trump, c’est la première fois que le leader de la Corée du Nord visite une unité militaire en début de la manœuvre. L’île de Chargrin se situe dans le nord de la frontière entre les deux Corées et elle a été plusieurs fois la scène de tensions sanglantes entre les deux pays, ces dernières années.

La semaine dernière, le dirigeant nord-coréen a personnellement insisté sur la nécessaire surveillance des opérations aériennes en mettant l’accent sur l’impératif d’être toujours en état de garde.

Kim a annoncé en avril que les États-Unis avaient jusqu'à la fin 2019 pour présenter des propositions acceptables dans le dossier nucléaire nord-coréen sans quoi il passera à l'acte et ce dernier pourrait s’étendre au-delà de la péninsule coréenne. Un récent article de The National Interest revient sur une vielle affaire datant de 1999 quand Pyongyang avait décidé de transmettre la technologie dite sensible à certains des pays du Moyen-Orient, quitte à provoquer colère et panique en Israël. En 1999, l’ambassadeur nord-coréen en Suède, Son Mu Sin, avait dit à son homologue israélien, Gideon Ben Ami que son pays venait de tester avec succès un «satellite», "un euphémisme pour un missile balistique". Le haut diplomate nord-coréen avait dit aussi à son homologue que beaucoup de pays du Moyen-Orient avaient exprimé : «un fort intérêt pour l'achat de notre technologie».

Depuis le mois de mai 2019 et la visite d'une haute délégation nord-coréenne à Damas, l'idée est sur la table: des missiles nord-coréens seraient largement bénéfiques dans le contexte actuel de tensions en Syrie : " En effet, les missiles nord-coréens Iskander, balistiques, à courte portée et surtout à capacité nucléaire, présenteraient un intérêt particulier pour la Syrie. Cet engin est conçu pour voler à une altitude aplatie d’environ 40 kilomètres et pour effectuer les réglages de guidage en vol, soit deux capacités permettant d’exploiter les points faibles des missiles américains, surtout les batteries de missiles Patriot et le système de défense antimissile THAAD, tous deux déployés en Israël, estime un expert. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV