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Zoom Afrique du 25 novembre 2019

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Des manifs pro-Russie à Bamako.(Archives)

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Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

  • Ouattara signe un accord avec l'Allemagne pour renforcer le Génie militaire ivoirien ;
  • Le Burkina suspend les demandes de départ volontaire dans l’armée ;
  • Coopération militaire Mali-Burkina Faso : les responsables se concertent.

Les analyses de la rédaction :

Mali : le peuple compte sur son armée et non pas sur quelconques forces étrangères

Le Mali a-t-il besoin d’un appui étranger afin de contrer le terrorisme ? Le Mali doit-il opter pour une coopération russe ou rester avec la France pour la résolution de ses crises ? Un entretien réalisé par le site Maliactu avec Moussa Coulibaly revient sur ce sujet et met en relief le rôle important que l’armée malienne joue dans cette lutte contre le terrorisme. 

« Ni la Russie ni la France ne pourraient sauver le Mali. Sans être durs avec les puissances, nous sommes dans un monde d’intérêt. Le Mali ne doit vraiment s’appuyer que sur ses soldats. “Lave-toi le ventre, Dieu te lavera le dos », affirme Moussa Coulibaly.

« Le général Amadou Haya Sanogo disait déjà que le Mali avait besoin de logistiques et qu’avec cela, les soldats maliens pourraient eux-mêmes mener ce combat. Je ne suis pas militaire, mais je crois qu’il faut apporter une solution locale à ces problèmes. C’est à nous Maliens d’être en première ligne et les autres pays ne doivent venir qu’en appui. Il faut outiller nos militaires, les mettre dans tous les conforts logistiques », ajoute l’analyste.

En effet, dans plusieurs éditions de Zoom Afrique, nous sommes revenus sur le renforcement des forces étatiques dans toute l’Afrique notamment au Mali, où le peuple en a ras le bol d’une présence et ingérence étrangère dans son pays.

L’armée malienne, soutenue par son peuple renaît de ses cendres, et les forces étrangères présentes sur le terrain sont sur le point de faire leurs valises !

 

RDC : crash d'un avion norvégien: les vols-espions sèment la terreur au sein de la population

Les Américains continuent à couper l’herbe sous le pied des courants anti-occidentaux en liquidant les gouverneurs et les présidents des assemblées provinciales pro-Kabila. Ce week-end, l’assemblée provinciale du Sankuru a déclaré démissionnaire le gouverneur Stéphane-Joseph Mukumadi.

Quelques jours plus tôt, c’était l’Assemblée de l’Ituri qui avait décidé de destituer le gouverneur Jean Bamanisa pour « mauvaise gestion ». Mais ce n’est pas tout : en plein limogeage des autorités congolaises pro-Kabila, un crash d’avion attire les attentions : un petit avion Dornier de la compagnie Busy Bee avec une quinzaine de passagers à bord s'est écrasé dimanche matin au décollage sur le quartier populaire de Birere à Goma, dans le Nord-Kivu. L'engin s'est écrasé sur le quartier densément peuplé de Mapendo à Birere qui entoure l'aéroport de Goma seulement trois minutes après avoir quitté la piste de décollage. Pour l'instant, au moins 29 corps ont été sortis des décombres selon le maire de Goma. Dans le quartier Mapendo, la population est encore sous le choc. Quelques habitations ont été détruites lorsque l’avion est tombé.

La compagnie Busy Bee organise des vols réguliers, sous prétexte « d’évacuations médicales dans les zones reculées de l'est de la République démocratique du Congo ». Mais les Congolais ne sont pas dupes : ces vols « médicaux » qui semblent d’être à l’origine de l’expansion de l’Ebola se font de plus en plus nombreux dans les cieux africains. Le nombre inhabituel d’avions traversant le ciel de la RDC sans l’autorisation de l’État ne passe pas inaperçu. Le Burkina Faso a d’ailleurs protesté, le 8 février dernier, contre les vols militaires non identifiés et demandé un préavis avant tout vol effectué au-dessus du territoire burkinabé.

Les tentatives déstabilisatrices et les espionnages du clan occidental ne passent plus inaperçus et le peuple africain est plus conscient que jamais des réelles intentions de la force d’occupation.

 

La zone du Franc CFA va-t-elle bientôt changer de monnaie ?

Le président béninois, Patrice Talon a annoncé, jeudi soir 7 novembre, le « retrait des réserves de change du franc CFA » qui se trouvent en France. La zone du Franc CFA en Afrique de l'ouest et centrale va-t-elle bientôt changer de monnaie ? Luc Michel, géopoliticien s’exprime sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV