Le vice-président américain Mike Pence s’est rendu de façon inopinée en Irak, dans la base d’Aïn al-Assad. Sans faire le détour vers la capitale, Bagdad, il est parti pour Erbil, chef-lieu du Kurdistan irakien.
Ce n’est pas la première fois que les responsables irakiens refusent de rencontrer les autorités américaines.
L’année dernière, le président américain Donald Trump, s’était rendu à Aïn al-Assad. Il avait invité les responsables irakiens à le rejoindre: demande qui a été rejetée d’emblée.
Comment évaluer cette nouvelle humiliation des autorités américaines en Irak ?
Fabrice Beaur, expert pour l'ONG EODE, s'exprime sur ce sujet.