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Morales est persuadé que la faille technique de son hélicoptère était censée le tuer

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président démissionnaire bolivien Evo Morales. (Photo d'archives)

Le président démissionnaire bolivien Evo Morales a déclaré qu'il ne doutait pas du tout que la panne technique de l’hélicoptère qui le transportait le mois dernier était une « tentative d'assassinat ».

Dans une interview exclusive avec l'ancien président de l'Équateur Rafael Correa sur RT Spanish, Evo Morales a déclaré que l'incident - apparemment une défaillance technique du rotor de queue - s'était produit alors qu'il se rendait à la cérémonie d'ouverture d’une nouvelle route.

« Au début, je pensais que c'était un accident, mais maintenant, je ne doute absolument pas qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat », a déclaré le président démissionnaire, ajoutant qu’il utilisait régulièrement des hélicoptères plusieurs fois par jour et même par mauvais temps pour se déplacer. « Aucun incident similaire ne s'était jamais produit », a-t-il indiqué.

Le dirigeant socialiste a imputé la responsabilité de la prétendue tentative d'assassinat au général Jorge Gonzalo Terceros Lara, général de l'armée de l'air, qui, selon lui, avait « complètement changé » ces derniers temps. Il a également souligné le fait que le leader du coup d'État, Luis Fernando Camacho, avait annoncé le même jour que les Boliviens étaient sur le point « d'assister à la chute d'Evo » et que celui-ci serait « capturé en vidéo ».

« Quand nous avons appris que nous avions survécu au crash, ceux qui s'attendaient à ce que le président soit tué ont été déçus », a-t-il déclaré.

Après avoir quitté la Bolivie, Evo Morales a déclaré que la seule solution pour mettre fin aux violences était un dialogue national.

Il a ensuite appelé ses partisans à ne pas se laisser impliquer dans les actes de violence.

Bolivie : la dictature s’installe

Evo Morales, qui a remporté les élections présidentielles au mois d’octobre, suite à l’annonce de la Commission électorale, a démissionné sur fond d’un complot qui, selon lui, avait été fomenté par les États-Unis.  

Lors de sa première interview au Mexique, Morales a déclaré que les États-Unis étaient un « grand comploteur » et qu’ils étaient derrière le coup d’État en Bolivie et son départ forcé du pays.  

Mercredi 20 novembre, Evo Morales a appelé l'ONU à intervenir et à dénoncer le coup d'État et le massacre des Boliviens autochtones qui ont protesté contre son éviction après la prise de pouvoir de la présidente autoproclamée, Jeanine Anez.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV