Le journal nord-coréen Choson Sinbo avertit les États-Unis que la Corée du Nord était capable de développer de nouveaux systèmes antimissiles pouvant viser les bases américaines en Corée du Sud.
Le journal nord-coréen a exhorté Washington à « faire les bons choix » en soulignant que les nouveaux systèmes antimissiles du pays étaient capables de cibler les bases américaines établies en Corée du Sud.
Pyongyang envisage d’emprunter « une nouvelle voie » si des avancées importantes ne sont pas observées dans la diplomatie avec les États-Unis. Or s’ils ne veulent pas voir le développement de systèmes de défense de nouvelle génération, ils ne devraient pas rater l’occasion de dialoguer avec la Corée du Nord, note le journal.
Kim Jong-un a fixé la fin d’année comme date butoir pour l’organisation de pourparlers avec la partie américaine sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les deux pays avaient repris début octobre des discussions de travail près de Stockholm en Suède, sans parvenir à un accord.
Kim Yong Chol, qui était auparavant l’homologue nord-coréen du secrétaire d’État américain Mike Pompeo dans les discussions sur le nucléaire, a déclaré que les États-Unis exerçaient des pressions sur la Corée du Nord de manière « plus sournoise » au lieu de suivre l’appel lancé par la Corée du Nord à Washington d’adopter une nouvelle approche, ajoutant que les États-Unis poussaient avec persistance d’autres pays à imposer des sanctions de l’ONU sur la Corée du Nord.
La Corée du Nord a confirmé jeudi 3 octobre avoir testé un « nouveau type » de missile balistique, tiré à partir d’un sous-marin. L’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA a identifié cet engin comme étant un Pukguksong 3, c’est-à-dire un missile mer-sol balistique (SLBM). Ce tir d’un missile mer-sol balistique prouve que Pyongyang a franchi un nouveau cap et serait désormais en capacité de frapper au-delà de la péninsule coréenne. Selon des experts, il s’agit d’un missile de portée intermédiaire pouvant parcourir environ 2 000 km.
Le 30 juin dernier, Donald Trump et son homologue nord-coréen Kim Jong-un se sont rencontrés dans la Zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées. Ils avaient convenu de reprendre les négociations à propos du programme nucléaire de Pyongyang.
Les discussions engagées quelques semaines plus tard en Suède, à Stockholm, se sont terminées sur une impasse. Washington et Pyongyang ne sont pas parvenus à s’entendre sur le démantèlement du programme nucléaire nord-coréen en échange d’une levée des sanctions économiques internationales.