Le général Aharon Haliva, un commandant de l’armée israélienne, a averti lors d’une réunion à huis clos, mercredi 6 novembre, que l’Iran est capable de mener des opérations sérieuses contre le régime israélien.
Le général Aharon Haliva a déclaré : « Désormais nous devons nous occuper d’un nouveau front irakien. Nous étions dans les années 1990 et 1991 et même avant en Irak. Nous avons également une autre occupation comme la Force Qods iranienne sur les hauteurs du Golan. Je ne veux pas semer la panique, mais c’est une réalité. Il faut également gérer à Dahia au Liban les menaces qui changent de forme à chaque instant. »
« Israël se bat actuellement sur plusieurs fronts au nord, à l’est et au sud. Ces fronts sont en train de s’unifier de jour en jour », a ajouté ce général israélien avant d’évoquer les attaques à la roquette lancées à peu d’intervalles de temps depuis chacun de ces fronts.
« Tout indique que, pour diverses raisons allant de la question des grandes puissances (États-Unis et Russie) jusqu’à la question des armes illégales, l’année 2020 sera potentiellement préjudiciable aux intérêts israéliens sur le plan sécuritaire », a-t-il déclaré.
Le général israélien a prétendu : « Le 14 septembre, les forces iraniennes ont attaqué les installations pétrolières en Arabie saoudite. Cette attaque était très compliquée de manière à contourner tous les systèmes de sécurité saoudiens et américains. Elle a provoqué une hausse du prix du pétrole. Quiconque pense que les Iraniens ne peuvent pas nous faire la même chose n’est pas un professionnel. »
Lors de ces opérations, les installations pétrolières de la société saoudienne Aramco ont été prises pour cible non pas par les forces iraniennes, mais par Ansarallah yéménite. Malgré la grande distance qui sépare les deux installations de la frontière yéménite, aucun des systèmes de défense américain et saoudien n’a pu identifier et intercepter les drones et les missiles yéménites. Après cet incident, les États-Unis ont annoncé qu’ils enverraient davantage de systèmes de défense en Arabie saoudite.
Dans les semaines qui ont suivi l’attaque, de nombreuses autorités politiques et militaires israéliennes ont averti qu’une attaque similaire pourrait être lancée contre Isqraël. Dans le même temps, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a présenté un plan visant à construire un bouclier antimissile intégré dont l’application prendrait des années et nécessiterait un budget de plusieurs milliards de dollars pour contrer la capacité des missiles de croisière iraniens, selon le Premier ministre israélien.