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Le Pentagone a mis fin au court séjour de ses B-1 en Arabie saoudite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée de l’air américaine a publié le 24 octobre 2019, une photo montrant deux bombardiers B-1, escortés par un F-22 et deux EA-18 au-dessus du golfe Persique, en route vers la base aérienne de Prince Sultan en Arabie saoudite. ©U.S. Air Force

L’armée de l’air américaine a annoncé que les bombardiers B-1 reviennent d’Arabie saoudite après un court séjour à la base aérienne Prince Sultan en Arabie saoudite.  

Quelques jours après la publication par la presse saoudienne des rapports concernant le déploiement des bombardiers stratégiques B-1 de l’armée de l’air américaine en Arabie saoudite, le Pentagone fait état maintenant du retour de ces engins vers la base d’Ellsworth, dans le Dakota du Sud, où ils sont basés en permanence, a rapporté le site Military News.

Lundi, l’armée de l’air américaine a annoncé que le déploiement des bombardiers en Arabie saoudite visait uniquement à faire la démonstration d’un scénario de déploiement rapide et à « promouvoir la sécurité régionale ».

D’après des photos publiées par les médias ou sur les réseaux sociaux, au moins deux bombardiers B-1 auraient été présents aux côtés d’un F-22 et deux EA-18 de la marine américaine dans le golfe Persique.

Plus tôt en octobre, le département américain de la Défense a signé un plan d’envoi de milliers de soldats supplémentaires en Arabie saoudite.

Plus tôt en octobre, le département américain de la Défense a signé un plan d’envoi de milliers de soldats supplémentaires en Arabie saoudite.

Le 12 octobre, l’agence Sputnik a rapporté qu’en contrepartie de la présence de 3 000 soldats américains sur son sol, l’Arabie saoudite a accepté de payer les dépenses de ce stationnement censé protéger l’Arabie saoudite.

En réalité, Washington est conscient que la présence de quelques centaines de ses militaires au royaume saoudien ne peut pas peser sur les évolutions du Moyen-Orient, et les raisons de cette décision sont purement financières.

Le 11 octobre, le président américain Donald Trump a déclaré à la presse : « À ma demande, l’Arabie saoudite a accepté de nous payer pour tout ce que nous faisons. » Il a qualifié Riyad de « très bon allié » qui « achète des centaines de milliards de dollars de marchandises » américaines.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV