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Première réaction du président libanais à la démission de Hariri

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sur cette photo d'archives prise le 18 octobre 2019, le Premier ministre libanais Saad Hariri quitte la salle après avoir prononcé une allocution au siège du gouvernement, au centre de la capitale Beyrouth. ©AFP

Dans une première réaction à la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri, le bureau du président libanais Michel Aoun a annoncé que « le Président Aoun n’aurait pour le moment aucune demande pour créer un nouveau cabinet (par intérim) », rapporte Reuters. Une source proche du bureau présidentiel du Liban a pourtant annoncé que le président libanais « était en train d’étudier la lettre de démission de Saad Hariri ».

Plus tôt ce mardi 29 octobre, le Premier ministre libanais Saad Hariri a remis sa lettre de démission au président Michel Aoun, lors d’une rencontre avec ce dernier au palais de Baabda.

À ce sujet, l’agence de presse Tasnim a interviewé Sadeq Nabulsi, universitaire et professeur en sciences politiques libanais, sur les raisons de la démission de Saad Hariri et ses conséquences sur la situation au Liban.

L’universitaire libanais évoque deux hypothèses :

- Soit les partis et courants politiques au Liban ne sont pas encore parvenus à une entente sur les réformes qui devraient se faire et dans ce cas Hariri aurait donc choisi de démissionner eu égard à de sérieux différends qui divisent les différents partis ou courants politiques, sur la façon dont il faudrait sortir de l’impasse dans ce pays.

- Soit M. Hariri est sérieusement sous pression de la part des puissances étrangères, dont et surtout l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis qui souhaiteraient que la crise s’aggrave au Liban. Ce faisant, ils espèrent que les conditions seront réunies pour un effondrement de la souveraineté dans ce pays et une démission du président libanais Michel Aoun.

Et le professeur d’université libanais affirme que la deuxième hypothèse lui paraît plausible.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV