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La rénovation de la marine bahreïnie par le Pentagone

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cinquième fotte de l'US Navy dans les eaux de Bahreïn. (Photo d'archives)

La Ve flotte US est souvent décrite comme l'une des bases navales les plus avancées US au Moyen-Orient. Est-ce le cas? Une base bourrée de pièces de rechange et des unités de recyclage! 

Le Département d'État a approuvé une vente de matériel militaire pour la rénovation d'une frégate vendue à Bahreïn, a annoncé l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense américaine (Defense Security Cooperation Agency).

Le gouvernement bahreïni a demandé la rénovation de l'ancien USS Robert G. Bradley avec des pièces de rechange, un soutien, une formation, des publications et d'autres éléments connexes de logistique et de soutien du programme dont le coût est estimé à 150 millions de dollars, a déclaré mercredi DSCA précisant que le navire a été vendu à Bahreïn pour 80 millions de dollars.

Le navire est une frégate de missile guidé de la classe Oliver Hazard Perry, qui fait partie d’une classe de navires du milieu des années 1970 utilisés comme navires d’escorte polyvalents. Cinquante et un ont été construits pour la marine américaine pour remplacer les destroyers de l’ère de la Seconde Guerre mondiale.

Bahreïn qui accueille sur son sol la cinquième flotte de la marine américaine dans la région, a signé en août dernier un accord sur l’achat de système de défense aérienne et antimissile Patriot à l’armée américaine. L’accord a permis à l’administration américaine d’entamer des négociations contractuelles avec le fabricant de système Patriot, Raython, pour la construction des systèmes et des missiles.

Dans un communiqué publié récemment, le ministère bahreïni des Affaires étrangères a indiqué que « c’était un honneur de collaborer avec les États-Unis pour la tenue d’un sommet sur la sécurité maritime ».

Dans le cadre de la compagne d’iranophobie lancée par Donald Trump, Bahreïn fait partie des pays qui ont rejoint la coalition de guerre US dans le golfe Persique.

 

 

L'organisation d'une conférence anti-iranienne à Manama à laquelle assistent des représentants sionistes montre que le régime des Alé Khalifa cherche à renforcer ses liens avec Tel-Aviv sous le prétexte de « la menace iranienne ».

Portant sur la sécurité de la navigation et des voies navigables, la conférence qui a débuté le lundi 21 octobre à Manama, était en effet un lieu de rencontre permettant aux représentants arabes et sionistes de se concerter avec les États-Unis pour réitérer les accusions infondées contre l’Iran.

Il convient de rappeler qu’il s’agit de la deuxième participation officielle du régime d’Israël durant les derniers mois à des conférences organisées par Manama.

Or de leur côté, la Chine, la Russie et l’Iran ne sont pas restés les bras croisés, formant à moyen et à long terme, un trio puissant pour protéger leurs intérêts stratégiques dans l’Océan Indien.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV