Dans ce numéro de Zoom Afrique :
L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
À la faveur du forum économique et du sommet Russie-Afrique des 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi, le Président IBK et son homologue Vladmir Poutine saisiront l’occasion pour « stimuler et redynamiser les relations entre la Russie et le Mali ».
Un pas important vers la redynamisation des relations de coopération bilatérale entre le Mali et la Russie vient d’être franchi. Le Président IBK a reçu en audience, le 17 octobre 2019, l’Ambassadeur de Russie au Mali, S.E.M Igor Anatolievitch Gromyko. La rencontre a eu lieu au Palais présidentiel de Koulouba, en présence du ministre de la Défense et des anciens combattants, Gal Dahirou Dembélé, du ministre Tiébilé Dramé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, du ministre de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat national, du ministre secrétaire général de la Présidence de la République, du chef de cabinet du Président de la République.
Au cours de l’audience, il a également été question de la participation du Président malien au forum économique Russie-Afrique et le Sommet Russie-Afrique qui aura lieu les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi.
De bonnes perspectives pour le Mali, comme l’a réaffirmé le diplomate russe à sa sortie d’audience : « Nous avons eu un échange très intéressant dont l’issue sera sanctionnée par un résultat très intéressant. Nous avons évoqué également l’historique des relations entre le Mali et la Russie qui ont un héritage commun. Le forum économique et le sommet Russie-Afrique vont stimuler et redynamiser les relations entre la Russie et le Mali ».
De fait, l’Union soviétique a aidé le Mali aux premières heures de son indépendance. Au moment où le Mali est en train de reprendre du terrain, de renouer le dialogue entre tous les fils du pays, la Fédération de Russie veut renforcer sa coopération avec le Mali. Depuis le début de la crise sécuritaire en 2012, la Fédération de Russie accompagne notre pays dans sa quête pour la paix et l’unité entre les Maliens. La Fédération de Russie offre annuellement à notre pays des bourses d’études civiles et militaires. Des jalons ont été déjà posés par le Mali pour cette redynamisation. La France et sa Barkane ont-elles déjà perdu une première bataille face aux Russes ?
La semaine dernière, le président Macky Sall qui intrigue par ses politiques de plus en plus l’Occident s’est réconcilié avec l’ex-président Abdoullaye Wade. Depuis on attendait la réaction de la France qui a évidemment peur d’un Sénégal réconcilié puisque les divergences servent largement la cause colonialiste.
Voici une dernière nouvelle de RFI sur le Sénégal : « Des voix s’élèvent pour demander un réexamen de l’affaire Karim Wade, toujours exilé au Qatar. Ce sont notamment de hauts fonctionnaires qui ont relancé la demande, avant d’être suivis par une partie de la société civile. Le dossier a été relancé par un surprenant imbroglio au sommet de l’État. Devant l’ONU, deux hauts fonctionnaires sénégalais ont laissé la porte entrouverte à une “réparation” de Karim Wade, avant d’être désavoués par un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les avocats du fils d’Abdoulaye Wade se sont engouffrés dans cette brèche et disent, ce dimanche 20 octobre, prendre acte d’un tel “engagement” de l’État du Sénégal, dit RFI avant d’ajouter : “Une partie de la société civile demande aussi un réexamen de l’affaire. Pour Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International Sénégal, l’État doit appliquer les mesures des Nations unies, réexaminer l’affaire Karim Wade : ‘Malheureusement, ce que nous observons depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, c’est une fuite des responsabilités. C’est un État qui a choisi délibérément, pour tout ce qui concerne les procès à caractère politique, de violer les droits des personnes poursuivies, de refuser systématiquement de respecter les décisions rendues par les organes, que ce soit des organes sous-régionaux comme la cour de la Cédéao [Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest] ou des organes onusiens’.
Et bien la dynamique divisionniste se met en branle, et ce par le moyen de ces instances droit-de-l’hommistes de pacotille : car la ‘société civile’ dans le jargon du RFI veut dire des lobbyistes.
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