Devenue ce samedi 12 octobre l’épicentre du mouvement des Gilets jeunes, la ville de Toulouse a été le théâtre du rassemblement d’environ 3 000 manifestants, soit trois fois plus nombreux que le week-end dernier, selon la police nationale.
Comme chaque samedi à Toulouse, les Gilets jaunes ont fixé le rendez-vous à 14 heures, à Jean-Jaurès. La ville de Haute-Garonne a en effet été le centre de la mobilisation de l’acte 48 des Gilets jaunes.
Avec le déploiement de CRS, un dispositif policier important, le rassemblement n’a pas tardé à se tourner en violence, les forces de l’ordre tirant des gaz lacrymogènes sur les Gilets jaunes, a rapporté RT ajoutant qu’à Paris les Gilets jaunes étaient des centaines à descendre dans la rue.
Des policiers venus de Bordeaux et de Marseille ont également épaulé les gendarmes mobiles et les policiers toulousains pour réprimer les manifestations.
C’est notamment en bas de la rue Alasace-Lorraine que les premiers heurts se sont déclenchés après que les forces de l’ordre ont tenté de disperser les manifestants toujours à coup de gaz lacrymogène ainsi qu’avec des canons à eau.
Le président français a beau annulé la hausse de la taxe sur les carburants qui était la principale cause de la révolte sociale, mais aussi quelques autres mesures censées déplaire aux Français, ces derniers ne décolèrent pas et reprennent de nouveau leurs marches du samedi.
Afin d’en finir avec les Gilets jaunes avant l’anniversaire de leur première manifestation le 17 novembre 2018, le gouvernement français a arrêté en vain la quasi-totalité des personnalités et des dirigeants du mouvement social.