Au sommaire :
1-Poutine invite les pays de la CEI à envisager la formation d’un marché financier commun
Les pays membres de la Communauté des États indépendants (CEI) doivent se prémunir contre les risques monétaires dans le contexte des guerres commerciales en cours et penser à former en perspective un marché financier unique, a déclaré le Président russe lors d’un sommet de l’organisation à Achgabat, au Turkménistan.
Intervenant vendredi 11 octobre à Achgabat, au Turkménistan, lors d’une réunion du Conseil des pays de la Communauté des États indépendants (CEI), Vladimir Poutine a insisté sur la nécessité de garanties contre les risques monétaires dans un contexte de guerres commerciales, dont les règlements en monnaies nationales.
«Cela est nécessaire, vu les problèmes auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Nous le voyons bien. Comme résultat, ce sont des guerres commerciales, ce sont toutes sortes de restrictions, et il est évident que nous devons nous prémunir contre des risques monétaires. Il faut promouvoir la coopération dans la sphère monétaire, concerter la politique monétaire», a souligné le chef de l’État russe.
Et d’ajouter qu’après cela il pourrait être envisagé la formation d’un marché financier commun.
«Je suis persuadé que cela ne manquera pas à élever notre compétitivité commune», a résumé le Président russe.
Source: Sputnik
2-L’Otan veut renforcer sa présence navale en mer Égée
Devant les critiques de plusieurs pays européens [appartenant à l’UE et à l’Otan] contre l’offensive qu’il a ordonnée contre les Kurdes syriens, le président turc Recep Tayyip Erdogan, a menacé d’envoyer sur le Vieux continent quelque 3,6 millions de réfugiés.
« Ô Union européenne, reprenez-vous. Je le dis encore une fois, si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous, on ouvrira les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants », a en effet déclaré M. Erdogan.
« Vous n’avez jamais été sincères. A présent ils disent qu’ils vont bloquer trois milliards d’euros. Avez-vous jamais respecté une promesse qui nous a été faite ? Non! », a ajouté le président turc. « Avec l’aide de Dieu, nous poursuivrons notre chemin, mais nous ouvrirons les portes » aux migrants », a-t-il ajouté, avant de s’en prendre tout aussi vertement à l’Égypte et l’Arabie Saoudite, qui ont aussi critiqué l’offensive turque dans le nord de la Syrie.
« Nous n’accepterons jamais que les réfugiés soient utilisés comme arme et pour nous faire chanter. C’est pour cela que je considère les menaces d’hier du président Erdogan comme absolument hors de propos », a rétorqué Donald Tusk, le président du Conseil européen lors d’une visite à Nicosie, où, là aussi, les relations avec le Turquie sont actuellement très tendues en raison des gisements gaziers au large de l’île.
Quoiqu’il en soit, le 10 octobre, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a donc demandé à Jens Stoltenberg, le secrétaire générale de l’Otan d’accroître la présence navale de l’Alliance en mer Égée. Et il a également plaidé pour « l’élargissement » de cette mission au sud de cette région afin de « couvrir une large étendue des frontières maritimes de notre pays. » Une demande allant dans ce sens sera formellement faite à l’occasion du prochain sommet de l’Otan, qui aura lieu à Londres, en décembre.
De son côté, M. Stoltenberg n’a pu que promettre qu’il demanderait aux Alliés de « fournir davantage de navires ».
Source : Opex 360
3-Seconde guerre : Le coup anti russe de Macron..
A l’initiative du groupe Renew Europe d’Emmanuel Macron et Dacian Cioloș, le Parlement européen a adopté, le 19 septembre 2019, une résolution « sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » . Ce texte entend créer un mythe justifiant a posteriori la création de l’Union européenne contre la Russie. Il affirme qu’en signant le Pacte Molotov-Ribbentrop, l’URSS a partagé les objectifs funestes du Reich nazi et a déclenché la Seconde Guerre mondiale.
La réalité historique est que durant six ans, de 1933 à 1939, la diplomatie soviétique n’a pas cessé de presser les Européens de l’Ouest de former une alliance antinazie, tandis que ceux-ci soutenaient ouvertement le projet nazi de mise en esclavage des Slaves (untermenschen) et de colonisation de leur territoire.
À l’évidence, l’URSS a une responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale, mais beaucoup moins importante que celle du Royaume-Uni et surtout de la France.
Il est à noter que les raisons qui ont conduit à la guerre sont aujourd’hui systématiquement occultées. On ne parle plus du projet nazi de colonisation de l’Europe centrale et orientale et de la continuation des colonisations britannique et française hors d’Europe. De même, on ne parle plus du projet d’esclavage des Slaves, mais de l’extermination des juifs qui ne débuta pourtant qu’en 1942.
Source: .voltairenet.org
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