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Zoom Afrique du 3 octobre 2019

Zoom Afrique du 3 octobre 2019

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

- Les États-Unis blanchissent Eni dans l’affaire OPL 245, le plus grand scandale pétrolier du Nigéria

- Le Burkina Faso et le Gabon signent un accord aérien qui ouvre l’Afrique centrale à Air Burkina

- La Zambie va exporter 5 millions de tonnes de farine de maïs en RDC

Les analyses de la rédaction :

Mali: la France se venge de l'armée

Depuis que l'armée malienne a jeté les bases d'une insurrection anti-occupation en demandant à être fournie en armes et matériel et même formation auprès des Russes, répondant ainsi au souhait d'une population malienne excédée par plus de 7 ans de crimes de guerre commis par Barkane et cie, la France ne cherche qu'à se venger: après avoir activé ses agents au sein des Touaregs pour que le nord malien repousse l'offre d'une révision de l'accord d'Alger, un accord qui soit dit en passant, porte en lui les germes d'un démembrement du grand Mali, Paris en vient à tendre des guets-apens à l'armée malienne. 

Au fait et bien que Barkane ait tout fait pour que les peuls, les dogons et autres ethnies détestent leurs fils en treillis, c'est toujours vers la FACA que les regards se tournent pour que la sécurité des populations soient assurées. S'il y a des défaillances, c'est que cette armée nationale maltraitée , humiliée et privée de tout est censé servir de mercenaires, pires de bouclier humain, aux forces françaises dans le cadre des projets colonialistes et expansionnistes  qui dépassent désormais les frontières maliennes pour faire la tache d'huile, au-delà au Niger au Burkina, désigné depuis quelque temps comme le nouveau front néocolonialiste occidental.

Au chapitre des coups français anti-FAMa figure cette terrible tuerie du 1er octobre. Les sources médiatiques françaises en ont fait leur une, signe que la France veut que les Maliens en tirent les leçons qui s’imposent. Rappelons les faits : selon RFI , Le 30 septembre, deux positions occupées par les Forces armées maliennes [FAMa], dans la région de Mopti, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées à quelques heures d’intervalle par des groupes armés terroristes [GAT]. Les postes FAMa de Mondoro et de Boulkessy ont été attaqué ce matin, 30 septembre 2019, par des terroristes. À Mondoro [cercle de Douentza], ajoute l’AFP, les « jihadistes » sont « allés dans le poste de commandement du camp situé à l’est. Ils ont tirés. L’armée a reculé ». Et d’ajouter: « Les tirs des jihadistes ont tué deux civils et en ont blessé trois. » Quant à l’attaque de Boulkessy, elle a visé un bataillon malien mis à la disposition de la Force conjointe du G5 Sahel.

Prenez l’info à la lettre: mise à la disposition du G5 Sahel commandé par Barkane. Barkane conduit-elle désormais les soldats maliens à l’abattoir ? Bien possible. De coordination avec des agents des services secrets déguisés en « jihadistes », la France installe l’armée malienne dans des points biens définis à titre de proie des terroristes. Mais il y a pire encore : écoutons l’information que l’Opex360 publie le lendemain à savoir le 2 octobre :

« Dans les rangs des FAMa, le bilan provisoire fait état de 25 morts, 4 blessés évacués par aéronefs FAMa sur Sévaré, une soixantaine de portés disparus et de lourdes pertes en matériels ». Disparus ? L’info reste vague mais affirme: « Le lendemain, et alors qu’il était avancé que les jihadistes occupaient les deux positions visées, des sources militaires maliennes ont indiqué que d’importants moyens venaient d’être déployés pour tenter d’en reprendre le contrôle. En outre, et sans donner de bilan de ces attaques, le gouvernement malien a fait savoir qu’une « vaste opération aérienne » avait été menée pour « neutraliser les assaillants ».

On sait parfaitement que le Mali n’a pas une Armée de l’air digne de ce nom et que les raids, c’est Barkane qui les ont menés. Barkane a-t-elle bombardé les soldats maliens ? Personne ne pourrait nous le confirmer. Reste que la FaMa n’a cessé d'être régulièrement la cible de la force de Barkane… 

Côte d'Ivoire: renforcement des coopérations avec Moscou

Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat ivoirien, a échangé le mercredi 11 septembre 2019, avec l’ambassadeur de la Russie Vladimir Baykov à Abidjan.

« Nous avons décidé d’établir une coopération entre les deux sénats à travers des groupes d’amitié pour approfondir la coopération interparlementaire.

Nous sommes en train de discuter des missions réciproques des sénateurs ivoiriens en Russie », a souhaité Ahoussou-Kouadio.

La Côte d’Ivoire envisage d’être ouverte sur le monde entier et prendre les exemples de ces grands pays comme la Russie, afin de construire un Sénat fort ouvert sur le monde.

Les premiers pas de cette coopération ont été tissés par le président du Sénat ivoirien au mois de juin à Moscou, en Russie, lors d’un sommet entre les Parlements africains et russe.

« A cette occasion, il a été question du renforcement de la coopération entre les pays africains et la Russie. Nous avons eu à prendre la parole et nous avons été reçus longuement par les autorités de ce pays », a indiqué le président Ahoussou-Kouadio.

La Russie et la Côte d’Ivoire ont signé un mémorandum d’entente en juillet 2019 à Moscou, afin d’intensifier leur coopération dans les secteurs de l’éducation, de l’industrie, surtout de la sécurité ou de la lutte contre le terrorisme.

Est-ce un changement de cap ? Peut-être pas aussitôt, mais cela en a tout l'air.

Alors que les États-Unis viennent de menacer la Côte d'Ivoire de boycott puisque ce grand pays a décidé avec le Ghana de s'approprier le monopole d'un produit qui lui est propre à savoir le cacao, et bien il faut se prémunir.

Une extension des liens avec la Russie dans un contexte d'expansion militaire américaine du sahel vers la côte est une nécessité. Ouattara le sait et quel que soit l'homme qui lui succédera, devra également le savoir.

RDC: la bataille US contre le code minier

En RDC, le conseil d’administration a révoqué ce lundi 30 septembre Albert Mukina, directeur général de la MIBA, société minière du Kasaï.

Comment peut-on analyser cette décision ? Luc Michel, géopoliticien, nous l’explique.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV