Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce mercredi 2 octobre, de hauts commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable l’Ayatollah Khamenei a annoncé la défaite de la politique US dite "pression maximale" face à l'Iran. Une politique de sanctions économiques extrêmes teintées de menaces militaires pour laquelle l'administration Trump a opté dès le mois de mai 2018, date à laquelle elle s'est retirée de l'accord nucléaire.
Dans l’optique du Leader de la RII, les Américains ont échoué dans la campagne de pression maximale sur l'Iran.
« La politique dite de "pression maximale" des Américains face à l'Iran a échoué. Les États-Unis s’imaginaient qu'en se focalisant sur la politique de "pression maximale", la RII finirait par reculer. Or, à l'heure qu'il est, ils semblent avoir compris que c'est là une politique qui leur porte plus préjudice qu'elle nous en porte à nous. Dernièrement, ils en ont été même à nous supplier pour engager la RII dans un processus de retrait et de capitulation. Ils ont même fait appel à leurs amis européens, mais ils ont échoué et continueront à échouer jusqu'au bout », a-t-il fait remarquer.
Plus loin dans ses propos, l'Ayatollah Khamenei a fait allusion à la menace brandie par l'Europe d'un retrait de l'accord de Vienne, menace qui vise à pousser l'Iran à stopper le processus de réduction de ses engagements nucléaires : « Et bien nous allons continuer à réduire nos engagements à tire de l'accord de Vienne avec sérieux et application. L'Organisation de l'énergie atomique s'en est chargée et elle devra poursuivre ce processus jusqu'à ce que l'on parvienne au résultat escompté. »
« Il nous incombe de parcourir sérieusement ce chemin. La responsabilité en revient également à l'Organisation iranienne de l'énergie atomique qui devra accomplir les obligations strictes énoncées par le gouvernement de la République islamique d’Iran », a-t-il réaffirmé.
Évoquant l’importance de l’innovation et de la créativité en matière de défense, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Au début de l’époque de la Défense sacrée [guerre imposée par l’Irak de Saddam Hussein], le CGRI avait de sérieux problèmes même pour avoir deux mortier de plus, mais aujourd’hui, il a enregistré de grand s progrès soit dans la conception et la fabrication d’armements et d’équipements les plus sophistiqués, soit dans les tactiques militaires et les méthodes défensives les plus innovantes. »
Le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage au rôle décisif que le CGRI joue dans le combat contre le camp de l’Arrogance mondiale, d’où l’animosité profondes de m’ennemi à son encontre.
Rappelant l’hostilité permanente des États-Unis contre le CGRI, l’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que cette hostilité s’expliquait par les réussites et les succès enregistrés par le CGRI.
Le Leader de la Révolution islamique a ajouté qu’il considérait les membres du CGRI comme ses propres enfants et qu’il était satisfait à cent pour cent de leur action. « Je suis satisfait des réussites du CGRI, mais je ne me contente pas à ce niveau de progrès, car j’ai la conviction que le CGRI est capable d’aller cent fois plus loin dans tous les domaines », a-t-il ajouté.
Dans une autre partie de son discours, l’honorable Ayatollah Khamenei a mis l’accent sur le fait que plus les États-Unis et leurs alliés intervenaient dans les affaires de la région, plus ils en subissaient des mauvaises conséquences notamment en Afghanistan, en Irak et en Syrie.
À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Ils ont beaucoup investi pour créer Daech qu’il ont soutenu par tous leurs moyens militaires, financiers et médiatiques. Mais quand les jeunes syriens, irakiens et iraniens ont anéanti Daech, ils ont prétendu de manière tout à fait mensongère que c’était eux qui auraient vaincu le terrorisme. »
Évoquant les propos du président des États-Unis selon lesquels Washington avait dépensé plus de 7 trillions de dollars dans la région sans rien y obtenir si ce n’est qu’une série de défaits géopolitiques et financières, l’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que ce processus de défaits et de préjudices se poursuivrait pour les ennemis.
Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, la politique américaine de « pressions maximale » à l’encontre de la République islamique d’Iran n’était qu’une illusion sans avenir. « Les dirigeants américains croyaient que leurs soi-disant pressions maximale détruirait notre économie et obligerait le peuple iranien à revenir sur ses positions de principe, mais ce sont eux-mêmes qui en ont subi les conséquences », a ajouté l’honorable Ayatollah Khamenei.
Selon le Leader de la Révolution islamique, les dirigeants américains s’avéraient même incapable de suggérer, quoi que de manière mensongère, un quelconque défaite symbolique de la République islamique d’Iran. Et l’honorable Ayatollah Khamenei d’ajouter : « Ils sont allés jusqu’à quémander une rencontre avec le président iranien en suppliants leurs alliés européens d’y intervenir comme médiateurs. »
En ce qui concerne les sanctions imposées par les États-Unis au secteur pétroliers iranien, le Leader de la Révolution islamique a estimé que le problème n’était qu’« éphémère ». « Si les autorités profitait de l’occasion et agissaient correctement, ce problème éphémère nous apporterait un bénéfice à long terme, celui d’assurer notre indépendance budgétaire par rapport des revenus pétroliers », a souligné l’honorable Ayatollah Khamenei.