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Abou Kamal-Qaëm : vers le démantèlement des bases américaines

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La rouverture du passage frontalier Abou Kamal-Qaëm menace la présence des troupes américaines en Syrie. ©AFP/Archives

Publiées récemment, de nouvelles images satellites montrent une base militaire américaine située dans l'est de la Syrie, dans le champ pétrolifère d’al-Omar, à environ 10 km à l’est de la ville d’al-Mayadine, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Considéré comme le gisement pétrolifère le plus vaste et le plus productif de Syrie, le champ d'al-Omar a été au centre des conflits au cours de ses huit années de guerre.

En novembre 2013, des terroristes de l'Armée syrienne libre (ASL) ont pris le contrôle de la zone avant que le groupe terroriste de Daech en Irak et en Syrie ne les y expulse en 2014.

C’est finalement en octobre 2017 que l'armée syrienne a repris le contrôle du terrain d'al-Omar avant que les forces soutenues par les États-Unis ne l'occupent plus tard.

Selon de nombreuses agences de presse, l'armée américaine a érigé au moins 10 bases militaires dans des zones contrôlées par ses mandataires kurdes dans le nord et l'est de la Syrie. Mais, reste à savoir si les États-Unis parviendront à maintenir leurs bases dans l’est de la Syrie.

En effet, la réouverture du passage stratégique d’Abou Kamal-Qaëm situé sur les frontières syro-irakiennes le lundi 30 septembre, a rendu la tâche compliquée pour Washington.

Facilitant l’entrée des forces des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans les territoires syriens pour l’accélération de la lutte contre la présence des troupes américaines, l'ouverture du passage en question a mis fin aux obstacles géographiques.

La liaison entre les forces terrestres de l’axe de la Résistance entravera les opérations sporadiques que mènent des terroristes soutenus par Washington et Tel-Aviv contre les deux États syrien et irakien, limitant également les agissements aériens des États-Unis et d’Israël dans la zone.

A noter que c’était à partir d’une distance située entre la base d’al-Tanf et d’al-Amar en banlieue de Deir ez-Zor que les avions américains survolant l’Euphrate menaient des frappes aériennes et balistiques contre la Résistance. Or, le 28 septembre, ils ont été confrontés pour la première fois à une centaine de tirs de la Défense antiaérienne de la Résistance.

La réouverture du passage d’Abou Kamal-Qaëm constitue une étape cruciale pour un retour aux conditions avant l’apparition du groupe terroriste Daech ainsi que pour la normalisation de la circulation quotidienne sur les frontières entre la Syrie et l'Irak.

Tout cela montre l’ampleur des opérations d’obstruction visant à empêcher la réouverture du passage. Son importance géopolitique et économique renforcera certes la position de la Résistance dans la région notamment sur les frontières syro-irakiennes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV