Devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur permanent de Syrie aux Nations unies a affirmé ce lundi 30 septembre que la fin de la présence illégitime des forces étrangères en Syrie constituait la condition sine qua non de la réussite de tout processus politique dans son pays.
En coopération avec l’émissaire onusien pour la Syrie et en coordination avec ses amis russe et iranien, Damas a réussi à former son comité constitutionnel, a affirmé l’ambassadeur permanent de Syrie aux Nations unies, Bachar al-Jaafari qui s’est réjoui d’un « acquis national ».
« Le comité constitutionnel a été formé bien que des pays belligérants aient tenté d’entraver ce processus », a-t-il rappelé.
Selon la chaîne syrienne Al-Akhbariya (Syrian News Channel), l’ambassadeur syrien à l’ONU a également insisté sur le rôle important et la persévérance du président Bachar al-Assad pour atteindre cette réussite.
« Le comité constitutionnel agira en toute indépendance ; aucun autre pays ou aucune autre partie ne pourra se permettre de s’ingérer dans les activités dudit comité », a précisé Bachar al-Jaafari, avant de réitérer que pour faire aboutir tout processus politique en Syrie, il faut que la présence illégitime des forces américaines, britanniques, françaises et turques dans ce pays prenne fin.
« Seulement les Syriens ont le droit de discuter de leur Constitution, sans permettre aucune ingérence étrangère ou tentative de chantage des pays qui ne veulent pas que la Syrie retrouve sa stabilité », a ajouté l’ambassadeur syrien.
« Le fonctionnement du comité constitutionnel repose sur le total respect de la souveraineté, de l’unité et de l’indépendance de la Syrie », a aussi ajouté Bachar al-Jaafari.
« La Syrie reprendra aux terroristes le moindre pouce de son territoire et mettra fin à la présence illégitime des forces étrangères avec le lancement du processus de règlement politique de crise dans le pays », a ajouté le diplomate syrien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
« Ceux qui ne veulent pas que la crise syrienne soit réglée par la voie politique font tout pour faire obstacle au fonctionnement du comité constitutionnel ; les fausses accusations d’implication dans des attaques chimiques s’inscrivent dans ce même cadre », selon Bachar al-Jaafari.
L’ambassadeur syrien à l’ONU a aussi et surtout réclamé la fin des restrictions économiques bilatérales que les États-Unis, l’Union européenne et certains autres pays ont imposées au peuple syrien.
