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La cyber-sécurité iranienne plus forte que la menace américaine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les USA pourront paralyser les centrales et les raffineries iranienne? ( Photo d'illustration)

Peu de temps après que les États-Unis eurent accusé l'Iran d’être responsable de l'attaque au drone d'Ansarallah contre Aramco, menaçant d'y infliger une riposte militaire, certains analystes ont évoqué de possibles attaques informatiques anti-iranienne en provenance des États-Unis. Or, les menaces de cyberattaques contre l'Iran existent depuis longtemps. Des menaces qui restent des menaces et rien d'autre, et ce, malgré les tentatives manquées américano-israéliennes contre les différentes installations du pays. Que peuvent réellement faire dans ce domaine les USA? 

Le général Gholamreza Jalali, responsable de la défense civile en charge de la cybersécurité, a appelé à renforcer la sécurité des installations industrielles et a déclaré: « Nos ennemis considèrent le cyberdomaine comme l'un des principaux domaines de menace contre les nations, en particulier l'Iran et pourtant Téhéran a bien créé le concept même de cyberattaque en 2011.  Alors que les Américains voulaient développer la cybersécurité, nous avons conçu la cyberdéfense. L'Iran ne se laissera surprendre », s’est-il félicité.

Que fait la défense passive?

Le commandant iranien qui s’exprimait vendredi soir à l’occasion de la semaine de la Défense sacrée, marquant les huit années de la guerre lancée par l’ancien dictateur irakien, Saddam Hussein contre l’Iran a affirmé : « Depuis cette date, la nature des menaces a changé, des éléments tels que les médias, l'opinion publique, etc. sont entrés en jeu. Ils peuvent rendre plus périlleuses les menaces et leur neutralisation en devient plus complexe».

Selon le général de brigade Jalali, la défense passive est chargée de recourir également à des méthodes de la défense passive pour protéger des infrastructures du pays et faire face aux nouvelles menaces. Pour le général Jalali, l'Iran n'a laissé passé aucune occasion pour renforcer ses capacités dans ce domaine. Une cyberattaque aussi violente que celle de Stuxnet a ainsi servi de base à de substantiels progrès dans ce domaine. 

Défense passive : l’Iran devance les USA

« Le virus Stuxnet, un projet américano-israélien conçu pour empêcher le développement du programme nucléaire iranien a laissé un impact positif pour que les experts iraniens réfléchissent à élargir la défense passive du pays. Depuis l'attaque de Stuxnet, de nombreuses tentatives d'attaque contre notre infrastructure nucléaire ont eu lieu. Mais aucune n'a abouti », s’est-il réjoui.

Outre des attaques de virus visant à entraver le travail de sites d’infrastructure réelle, il existe une troisième catégorie de ce que nous appelons les cyberarmes, qui sont très avancées. Or l'Iran est bien équipées pour faire face à ces multiples menaces. Les cyberarmes multicouches sont cryptées, puis cachées dans le système, et répondent aux commandes de l'extérieur. La cyberarme a pour mission de collecter des données et puis les détruire mais mêmes ces menaces complexes sont parfaitement maîtrisable pour nous. Des cyberattaques capables de paralyser nos centres vitaux, nos centrales électriques ou nos raffineries on n'en a pas connu mais des cyberattaques contrées par notre défense passive sont nombreuses. La Russie et la Corée du Nord nous demandent même que nous formions leur personnel en la matière, a dit le responsable. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV