Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de "salut national" du Yémen a averti que si la coalition saoudienne n'accepte pas le plan de paix que nous proposons, nous aurons des plans pour une réponse encore plus cuisante.
«L'initiative tient toujours», a déclaré en anglais le «ministre des Affaires étrangères» du gouvernement de "salut national" du Yémen, Hicham Charaf.
«Nous sommes patients. S'ils (les Saoudiens) veulent la paix, nous serons pour la paix et s'ils n'en veulent pas, nous les frapperons avec plus de force», a-t-il ajouté.
«Nous allons leur donner [encore] du temps même s'ils sont en train de tuer notre peuple», a poursuivi ce responsable.
L'Arabie saoudite a réagi avec prudence samedi à la proposition des Houthis. «Nous jugeons les autres sur leurs actes et non sur leurs paroles», a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir. Il était interrogé sur la proposition faite vendredi soir par le président du Conseil politique suprême, Mehdi Machat ; proposition consistant à arrêter les attaques contre le sol saoudien en contrepartie de la fin des raids saoudiens contre le Yémen. «Nous allons voir s'ils (les Houthis) vont le faire ou non», a affirmé Al-Jubeïr.
« Si la coalition agresseur n'accepte pas l'initiative du président du Conseil politique suprême du Yémen, nous avons des plans et des scénarios pour réagir », a averti Charaf.
« En temps de paix, nous offrirons des rameaux d'olivier et en temps de guerre, nous donnerons une réponse cuisante et surprenante », a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de "salut national" du Yémen a déclaré que le ministre saoudien des Affaires se trouvait aux États-Unis et que des contacts avec les États-Unis, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis avaient été pris.
