Au sommaire :
1-Comment les USA arment les terroristes ?
Un rapport a été récemment publié par le site internet Armswatch où l’auteur dévoile des documents qui ont été mis à sa disposition et qui démontrent comment les États-Unis fournissaient des armes et des munitions aux terroristes en Syrie.
« Ce sont des documents des sociétés d’armement étatiques serbes Krusik et Jugoimport SDPR, notamment des courriels, des mémos internes, des contrats, des photos, des calendriers de livraison et des listes de colisage qui comprennent le nombre d’armes et leurs acheteurs », a-t-il rapporté.
Des documents divulgués exposent pour la première fois un code d’unité secrète de l’US Special Operations Command appelé Task Force Smoking Gun. Il est déployé en Croatie depuis 2017 et chargé de détourner des tonnes d’armes et de munitions d’Europe vers la Syrie.
L’auteur précise que la « Task Force Smoking Gun aurait exploité un dépôt d’armes dans la ville croate de Podhum, près de l’aéroport de Rijeka, à partir duquel des transporteurs américains commandés par le Pentagone (Atlas Air et Kalitta Air) ont transporté le fret militaire vers la base aérienne américaine d’al-Udeid au Qatar » et que la compagne aérienne Silk Way Airlines, à qui le gouvernement des États-Unis a confié le transport des armes de Serbie et de Bulgarie, avait effectué 350 vols diplomatiques avec des armes pour les terroristes en Syrie, en Afghanistan, en Afrique, etc.
Les vols ont été affrétés par le Pentagone, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Les armes ont été secrètement déchargées à Bakou, à la base aérienne d’Incirlik, à la base aérienne de Prince Sultan, .., où les avions se sont arrêtés pour des atterrissages techniques, après quoi ils sont restés vides jusqu’à leur destination finale.
Les nouveaux documents divulgués prouvent que ce réseau international d’envoi d’armes n’a jamais pris fin et qu’il continue à ce jour ».
2-Davantage de Patriot pour mieux exposer l’Arabie ?
Le Washington Post rapporte l’offre de la Russie de vendre ses systèmes de défense aérienne à l’Arabie Saoudite. Mais une telle demande ne plaît pas tant à Washington et cela pour cause :
L’attaque des installations pétrolières de l’Arabie Saoudite le week-end dernier a été un désastre pour Riyad et Washington, avec des armes prétendument fabriquées en Iran contournant les coûteux systèmes de défense antimissile US.
Mais à Moscou, la nouvelle de l’attaque a été accueillie comme une nouvelle occasion de se moquer des États-Unis et de leurs alliés tout en vantant les vertus de la technologie russe de la défense antimissile.
« Nous nous souvenons encore des fantastiques missiles US qui n’ont pas réussi à atteindre une cible il y a plus d’un an alors que maintenant les brillants systèmes de défense aérienne étatsuniens n’ont pas pu repousser une attaque », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova lors d’un briefing vendredi dernier en ajoutant : « Ce sont tous les maillons d’une chaîne ».
L’attaque yéménite contre les installations pétrolières saoudiennes a causé de sérieux dégâts : À Buqayq, au moins cinq des neuf colonnes de stabilisation ont été détruites. Elles sont nécessaires pour rendre le pétrole brut transportable.
L’Arabie Saoudite a dû retarder les livraisons de pétrole aux clients asiatiques. Certains recevront du pétrole lourd au lieu du brut léger non corrosif qu’ils avaient commandé.
Les défenses aériennes autour de Buqayq se sont avérées inefficaces. C’est peut-être parce qu’elles étaient désactivées. Mais il n’est pas certain que même en état d’alerte, elles aient fait la moindre différence.
Le système Patriot de fabrication US en question a été conçu comme un système de défense aérienne contre les avions de chasse. Par la suite, il a été modernisé pour lui donner une certaine capacité de lutte contre les missiles balistiques.
Mais même sa dernière itération n’est pas capable de vaincre des drones plus petits ou des missiles de croisière volant à basse altitude.
3-Trump a déclenché l’escalade !
« La stratégie de Trump » contre l’Iran « a débouché sur une escalade de l’instabilité et des tensions au Proche-Orient »
Les récentes attaques contre des installations pétrolières en Arabie saoudite font monter encore plus les tensions dans le Golfe et risquent de compromettre une rencontre entre Donald Trump et Hassan Rohani en marge de la 74e Assemblée générale des Nations unies, à New York, a déclaré à Sputnik, Gülriz Sen, une spécialiste turque de l’Iran.
Sur fond d’accusations des États-Unis contre l’Iran après les attaques contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, la possibilité d’une rencontre entre les Présidents américain et iranien à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, reste plus qu’incertaine, a estimé Gülriz Sen, une experte de l’Université TOBB d’économie et de technologie à Ankara.
« La stratégie états-unienne de pression maximale contre l’Iran et de réduction à zéro de ses recettes issues de la vente du pétrole n’a fait qu’aggraver l’instabilité et les tensions dans la région », a souligné la spécialiste.
« Il est évident qu’une telle politique ne profitera à personne alors que des pertes considérables seront infligées tant aux États-Unis qu’à l’Iran, ainsi qu’à la région dans son ensemble. Les autorités iraniennes ont prévenu en amont que toute démarche imprudente risquerait de déclencher une guerre d’envergure », a-t-elle affirmé aussi.
Et d’ajouter que « le potentiel et la puissance militaires de l’Iran étaient évidemment incomparables avec ceux des États-Unis » mais que Téhéran était capable de porter des frappes balistiques sur les troupes et la flotte américaines au Proche-Orient.
« Bien qu’il [Trump] ne cesse de parler de son attachement à la paix et à la diplomatie, il est évident que cette stratégie a débouché sur une escalade de l’instabilité et des tensions au Proche-Orient », a souligné l’experte.
4-Pologne : Trump annonce un renforcement de la présence militaire américaine
Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient renforcer leur présence militaire en Pologne, tout en assurant que cela ne reflétait pas une volonté de contrer une menace russe.
Lors d’une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président américain a précisé que la Pologne paierait pour cette présence renforcée, fidèle à son insistance pour que les alliés des États-Unis au sein de l’OTAN contribuent plus au financement de leur protection. « Nous allons y envoyer des soldats », a martelé le président américain.
Les Polonais « vont nous construire des installations dont je suis sûr qu’elles seront magnifiques », a-t-il indiqué. « C’est eux qui paieront l’intégralité des dépenses ».
Trump a donné peu de détails sur l’ampleur de ce déploiement, annoncé dans le cadre d’une Déclaration commune pour avancer la coopération en matière de défense, signée par MM. Trump et Duda lors de cette rencontre.
L’accord prévoit que le nombre actuel de 4500 soldats américains présents en Pologne va être augmenté de 1000.
Les effectifs supplémentaires viendront « le plus probablement » d’autres bases américaines en Europe, selon Donald Trump.
Interrogé par des journalistes sur la question de savoir si le renforcement de la présence américaine en Pologne visait à contrer la Russie, Trump a répondu : « Non, je ne pense pas ça du tout ! »….
Il a indiqué que l’envoi de ces soldats supplémentaires se justifiait par les bonnes relations entretenues avec le président polonais : « que j’apprécie, que je respecte », s’est-il exclamé.
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