Le président américain Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions contre la Banque centrale d’Iran. Alors qu’il devait recevoir le Premier ministre australien Scott Morrison à la Maison-Blanche, Trump a déclaré que ces nouvelles sanctions étaient considérables et s’appliquaient « au plus haut niveau ».
Interrogé sur la possibilité d’une réponse militaire à l’Iran, M. Trump a déclaré que l’option militaire était toujours sur la table bien que les observateurs estiment qu’un nouveau conflit au Moyen-Orient n’est pas dans l’intérêt des États-Unis.
« Si les autorités iraniennes veulent sauver leur pays de la faillite, eh bien qu’elles arrêtent de cautionner le terrorisme », a-t-il prétendu.
Le président américain a pris part à une réunion pour examiner les réponses à donner à l’Iran, qu’il accuse d’être impliqué dans les frappes de drones contre les installations pétrolières d’Aramco en Arabie saoudite.
Il a poursuivi ses menaces verbales en prétendant que « les États-Unis sont armés jusqu’aux dents, et que leur puissance militaire est plus élevée que jamais ».
Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a prétendu dans son bureau que la Banque centrale était la dernière source de financement de Téhéran : « C'est très grand, a déclaré Mnuchin. Nous avons maintenant coupé toute source de financement pour l'Iran. »
Cette nouvelle série de sanctions s’appliquent à la Banque centrale, au Fonds national de développement (NDFI) et à la compagnie commerciale iranienne ETMCO.
Selon une autre dépêche, la Russie a réagi aux nouvelles sanctions de l’administration américaine, les qualifiant d’illégales.
Moscou a annoncé ce 20 septembre qu’il continuerait à collaborer avec la Banque centrale d’Iran malgré cette nouvelle annonce.