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La Banque centrale d’Iran sanctionnée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En imposant le lundi 24 juin de nouvelles sanctions « stériles », visant cette fois-ci le chef de l’État iranien, les États-Unis ont décidé de fermer de manière « permanente » la voie de la diplomatie entre Washington et Téhéran. ©AFP

Le président américain Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions contre la Banque centrale d’Iran. Alors qu’il devait recevoir le Premier ministre australien Scott Morrison à la Maison-Blanche, Trump a déclaré que ces nouvelles sanctions étaient considérables et s’appliquaient « au plus haut niveau ».

Interrogé sur la possibilité d’une réponse militaire à l’Iran, M. Trump a déclaré que l’option militaire était toujours sur la table bien que les observateurs estiment qu’un nouveau conflit au Moyen-Orient n’est pas dans l’intérêt des États-Unis.

« Si les autorités iraniennes veulent sauver leur pays de la faillite, eh bien qu’elles arrêtent de cautionner le terrorisme », a-t-il prétendu.

Le président américain a pris part à une réunion pour examiner les réponses à donner à l’Iran, qu’il accuse d’être impliqué dans les frappes de drones contre les installations pétrolières d’Aramco en Arabie saoudite.

Il a poursuivi ses menaces verbales en prétendant que « les États-Unis sont armés jusqu’aux dents, et que leur puissance militaire est plus élevée que jamais ».

Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a prétendu dans son bureau que la Banque centrale était la dernière source de financement de Téhéran : « C'est très grand, a déclaré Mnuchin. Nous avons maintenant coupé toute source de financement pour l'Iran. »

Cette nouvelle série de sanctions s’appliquent à la Banque centrale, au Fonds national de développement (NDFI) et à la compagnie commerciale iranienne ETMCO.

Selon une autre dépêche, la Russie a réagi aux nouvelles sanctions de l’administration américaine, les qualifiant d’illégales.

Moscou a annoncé ce 20 septembre qu’il continuerait à collaborer avec la Banque centrale d’Iran malgré cette nouvelle annonce.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV