Au sommaire :
1— Aramco : la France largue les USA
La France ne dispose d'aucune indication sur l'origine présumée de l'attaque de drones du samedi 14 septembre contre deux sites pétroliers saoudiens, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian aux journalistes depuis Le Caire.
Le samedi 14 septembre 2019, en réaction aux attaques incessantes de Riyad sur le Yémen, le mouvement Ansarallah a frappé au drone les deux installations pétrolières saoudiennes de Buqayq et à Khurais situées à l’est du royaume.
Avec ces attaques, 50 % de la production et des exportations de pétrole de l’Arabie ont été temporairement interrompues.
Le pire est à attendre si Riyad et Abou Dhabi refusent de mettre fin à leur agression contre le Yémen, ont menacé lundi, les forces yéménites.
Suite aux frappes sur Aramco, le prix du pétrole a augmenté sur le marché mondial et l’indice boursier d’Arabie saoudite a baissé de plus de 2 %.
2— ARAMCO : le prix de l'essence en hausse en France ?
L'argent que l'État français a tiré de ses ventes d'armes aux Saoudiens sera perdu à la pompe ? Une possibilité parmi d’autres !
La hausse des prix à la pompe est inévitable après les attaques menées contre les installations de Saudi Aramco.
Reste à savoir si leur ampleur va contrarier les plans du gouvernement, qui doit bientôt présenter le budget 2020, le premier depuis la crise des Gilets jaunes, provoquée par la hausse des taxes sur les carburants.
Pour Francis Perrin, Directeur de recherche à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et chercheur associé au Policy Center for the New South, à Rabat, ces déclarations du président américain ne sont pourtant qu’un élément secondaire dans la crise qui s’annonce.
« Si quand l’Arabie saoudite réduit sa production de force de près de 60 %, les prix du pétrole n’augmentaient pas, on se demande ce qui pourrait faire augmenter les prix du pétrole ! », a-t-il réagi.
Le spécialiste des problématiques énergétiques tient toutefois à se montrer rassurant quant à son ampleur, rappelant qu’en France « les prix du pétrole ne représentent pas plus de 30 % dans ce que l’automobiliste paie à la pompe », le reste étant des taxes.
Source : Sputnik
3— Une attaque biologique contre la Russie ?
Implanté à Koltsovo, dans la région de Novossibirsk en Sibérie, le Centre national de recherche en virologie et biotechnologie VECTOR fut, durant la guerre froide, l’un des éléments du programme soviétique Biopreparat, qui visait à développer des armes biologiques.
Ce centre de recherche est connu pour être l’un des deux derniers endroits au monde à abriter des souches du virus de la variole, maladie déclarée éradiquée en 1980 par l’Organisation mondiale de la santé [OMS], grâce à une campagne active de vaccination.
Seulement, le 16 septembre, le centre VECTOR a été le théâtre d’une explosion, suivie d’un incendie, lequel a fait un blessé parmi ses employés.
Évidemment, au regard de la nature de l’établissement, un incident de cette nature a de quoi être inquiétant, d’autant plus que le centre renferme également d’autres virus, dont Ebola.
Sachant que Novossibirsk compte 1,5 million d’habitants, la dissémination d’un virus pathogène provoquerait une catastrophe… susceptible de s’étendre à d’autres parties du monde.
Coïncidence ou non, l’incident survenu dans un endroit aussi sensible que le centre Vector fait suite à l’incendie d’un sous-marin de « recherche » à propulsion nucléaire [probablement de type Losharik], une déflagration ayant dévasté un vaste dépôt de munitions en Sibérie et à l’explosion d’un moteur-fusée [celui d’un Burevestnik ?] ayant rejeté de la radioactivité dans l’atmosphère. Ce que les autorités russes avaient cherché à nier dans un premier temps…
Source : Opex 360
4— La colère de Pyongyang contre Moscou ?
Trois militaires russes ont été blessés lors d’une attaque menée par des braconniers d’une embarcation nord-coréenne dans les eaux russes de la mer du Japon, annonce le service de presse du Service fédéral de sécurité (FSB).
Dans les eaux russes de la mer du Japon, une embarcation nord-coréenne avec des braconniers à son bord a attaqué des gardes-frontières russes faisant trois blessés, toujours selon le FSB.
Les faits se sont déroulés après que les militaires russes ont détecté deux embarcations nord-coréennes et 11 petits bateaux à moteur en train de braconner.
Le chargé d’affaires par intérim de la Corée du Nord en Russie a été par la suite convoqué au ministère russe des Affaires étrangères. La diplomatie russe a exprimé sa préoccupation majeure et a demandé à Pyongyang de prendre les mesures exhaustives pour éviter des incidents similaires à celui ayant eu lieu en mer du Japon.
Source : Sputnik
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