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La fille unique du roi Salmane a été condamnée à 10 mois de prison en France

Le prince héritier Mohammed Ben Salmane et sa sœur, Hassa bent Salmane, fille unique du roi saoudien.

La fille unique du roi Salmane a été condamnée à 10 mois de prison avec sursis en France.

La fille unique du roi Salmane était poursuivie pour « vol », « complicité de violences » et « complicité de séquestration » à l’encontre d’un artisan auquel elle reprochait des photos volées. Les avocats de Hassa bint Salmane, fille unique du roi d’Arabie saoudite Salman ben Abdelaziz et demi-sœur du prince héritier Mohammed ben Salmane, ont déjà annoncé qu’elle ferait appel.

Un tribunal français a donc jugé aujourd’hui, jeudi 12 septembre 2019, la fille du roi d’Arabie saoudite pour complicité de violences et menaces d’enlèvement et l’a condamnée à une peine de dix mois d’emprisonnement avec sursis.

Dans leur acte d’accusation, les procureurs avaient accusé la princesse Hassa bEnt Salmane d’avoir ordonné à son garde du corps de frapper un ouvrier dans son appartement de luxe à Paris.

 

Rani Saida (à droite), le garde du corps de Hassa Bent Salmane, avec son avocat devant un tribunal français, le 12 septembre 2019. ©AP

 

Selon l’acte d’accusation, l’ouvrier Ashraf Eid a déclaré à la police que le garde du corps lui avait lié les mains, lui avait donné des coups de poing et des coups de pied et l’avait contraint à embrasser les pieds de la princesse après qu’elle l’eut accusé d’avoir pris des photos de son appartement pour les revendre à la presse.

Il a ajouté qu’alors que le garde du corps le rouait de coups, la princesse Hassa l’a traité comme un chien et lui a dit : « Vois comment tu parles à une princesse, comment tu parles à la famille royale ! »

La princesse, âgée de 43 ans, la sœur du prince héritier Mohammed ben Salmane, avait nié tout acte répréhensible. Avant l’ouverture du procès, son avocat français, Emmanuel Moyne, avait déclaré que l’enquête était basée sur des mensonges.

La princesse n’était pas devant les juges lorsque ces derniers ont annoncé leur verdict.

La royauté saoudienne avait déjà fait face à des problèmes judiciaires en France.

En 2013, un tribunal français a ordonné que les avoirs français de la princesse saoudienne Maha al-Sudairi, épouse de l’ancien ministre de l’Intérieur, le prince Nayef ben Abdel Aziz, soient saisis pour des factures impayées dans un hôtel de luxe, d’une valeur de 6 millions d’euros.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV