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Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le bâtiment du ministère britannique des Affaires étrangères. ©Wikipedia

Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur iranien, Hamid Baeidinejad.

Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, cette décision s’explique par le fait que "l’Iran n'a pas respecté ses engagements" concernant le pétrolier Adrian Darya.

Il a été rapporté ces derniers jours que le pétrolier Adrian Darya avait livré sa cargaison à ses clients à proximité des côtes syriennes. Il y a deux mois, les forces spéciales britanniques avaient saisi illégalement le navire, qui s’appelait alors Grace 1 et qui naviguait près du Détroit de Gibraltar. La saisie a été « justifiée » par le non-respect des sanctions imposées par l’Union européenne à la Syrie. Il est utile de rappeler que cette union avait elle-même prétendu à maintes reprises qu’elle était contre l’extra-territorialité des sanctions.

Et pour autant, Raab vient aujourd’hui de prétendre dans un communiqué : « L’Iran a fait preuve d’un mépris total de ce qu’il avait lui-même annoncé concernant l’Adrian Darya 1 », accusant l’Iran de ne pas avoir tenu sa promesse de ne pas transférer le pétrole en Syrie.

« Cette vente de pétrole à ce régime brutal fait partie du comportement habituel du gouvernement iranien et vise à perturber la sécurité régionale », s’est-il permis de proférer. 

Le Royaume-Uni a déclaré aussi qu’elle soulèverait cette question devant les Nations unies plus tard ce mois-ci.

Les commentaires de Raab interviennent alors que le journal The Guardian a rapporté que même certains diplomates britanniques, y compris au sein du ministère des Affaires étrangères, considéraient que l’arrestation du pétrolier iranien n’était pas ce qu’il aurait convenu de faire.

Après la libération du pétrolier Adrian Darya par la Cour suprême de Gibraltar, des responsables de la région ont prétendu que l’Iran avait promis que le pétrolier n’irait pas en Syrie. Pour autant, Téhéran a annoncé très rapidement qu’il considérait les sanctions de l’UE comme illégales et inapplicables à l’espèce, qu’il n’en tiendrait pas compte et qu’il livrerait son pétrole à tout pays désireux d’en acheter.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV