Dans un nouveau pas vers la réduction de ses engagements dans le cadre de l’accord sur le dossier nucléaire de 2015, officiellement appelé Plan global d’action conjoint (PGAC), l’Iran a mis en route samedi des centrifugeuses avancées pour augmenter ses stocks d’uranium enrichi.
L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a ainsi activé vingt centrifugeuses de type IR-4 et vingt autres de type IR-6, a indiqué le porte-parole de l’OIEA, Behrouz Kamalvandi.
Kamalvandi a déclaré que les contre-mesures prises par l’Iran visaient à créer un équilibre entre ses droits reconnus et ses engagements, dans le but de forcer les autres signataires à mettre en œuvre l’accord et à « respecter les droits de l’Iran ».
Behrouz Kamalvandi a néanmoins insisté sur le fait que les engagements pris par l’Iran sur la « transparence » de ses activités nucléaires seraient « honorés comme avant ». Cela concerne en particulier « la surveillance et l’accès » des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En réaction à la décision de l’Iran de réduire une nouvelle série de ses engagements dans le cadre de l’accord de Vienne, la ministre française des Armées, Florence Parly, a rappelé, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue américain, la volonté de Paris de sauvegarder l’accord de 2015.
André Chamy, juriste international, et Francis Perrin, directeur de recherche à l’IRIS, s’expriment sur le sujet.
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