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Une confrontation militaire Colombie/Venezuela pourrait commencer dans le ciel

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les S-300 vénézuéliens lors d'une parade militaire. (Archives)

Le Venezuela est sur le point d'être militairement attaqué ? Cela fait près d'un an que les USA multiplient les plans pour y parvenir sans que le succès soit au rendez-vous. Mais leur dernier coup risque effectivement de déraper. 

La Colombie d’Ivan Duque, domestiqué par l'Amérique, semblait ne s'attendre que les FARC reviennent sur l'accord de paix pour en accuser le Venezuela : « Ce n’est pas la naissance d’une nouvelle guérilla, mais plutôt les menaces criminelles d’une bande de narco-terroristes qui ont l’abri et le soutien de la dictature de Nicolas Maduro ». Vu que des centaines voire des milliers de miliciens sont entraînes et formés depuis des mois sur les frontières colombiennes avec le Venezuela, rien n'est désormais impossible. La République bolivarienne qui lance une série d'exercices militaires, a déclenché "l'alerte orange" sur la menace colombienne, le président Maduro ayant décidé de déployer le système de défense antimissile le long de la frontière vénézuélienne pour contrer une éventuelle attaque aérienne qui serait lancée sous de faux prétextes.

Maduro, a mis l'armée en alerte avant les exercices le long de la frontière avec la Colombie, dénonçant la Colombie de préparer la guerre. Le président vénézuélien a accusé Ivan Duque de se servir "d'accusations infondées pour agresser le Venezuela et déclencher un conflit militaire contre notre pays". Bogota, s'est-il exclamé, "manœuvre" pour "renforcer" ces accusations et aggraver les tensions.

La DCA vénézuélienne est ainsi braquée sur la Colombie et le Venezuela qui suit depuis bien longtemps les mouvements de troupes des miliciens colombiens sur les frontières, a ordonné à l’armée de patrouiller la frontière colombienne pendant deux semaines à compter du 10 septembre, sans préciser aucun détail.

Le Venezuela est en alerte orange depuis mardi dernier, soit deux jours après que le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez, a présenté des photos satellites accusant la Colombie d'avoir hébergé des camps d'entraînement terroristes.

La semaine dernière, le département d'État US a annoncé la création de l'unité des affaires concernant le Venezuela (Venezuela Affairs Unit, VAU) soulignant que les efforts visant à destituer Maduro à l'aide des voisins vénézuéliens ne cessaient pas de s'achever malgré les échecs répétés de l'opposition soutenu par les États-Unis, Juan Guaido.

Signe que les États-Unis accélèrent leurs mouvements militaires, un détachement d'aviateurs américains est récemment rentré dans le pays sud-américain de la Guyane pour la première fois en une décennie, dans le but de "consolider les relations" avec le pays. Des frappes aériennes US contre le Venezuela sont-elles possibles?  

« Washington continue d'exercer une "pression maximale" en étouffant Caracas de sanctions. Mais le régime de sanctions total que l'Amérique impose, ne parvient à provoquer des manifs anti-Maduro ni à déstabiliser l'armée vénézuélienne. Côté océan, des opérations de débarquement de troupes s'avèrent aussi impossibles vu les contraintes que connaît la flotte américaine dans la région. La dernière idée américaine, exprimée par Trump en personne, consistait à imposer un blocus maritime au Venezuela. Mais tous ces projets sont illusoires. Des raids aériens sont effectivement une option surtout que le président Maduro vient de mettre la main sur le cœur du projet de déstabilisation US au Venezuela à savoir le pétrole. Maduro a appelé le jeudi 5 septembre la justice à poursuivre l’opposant Juan Guaido pour " trahison à la patrie". Il l’a accusé de vouloir "livrer" à des multinationales l’Esequibo, un riche territoire du Guyana revendiqué par Caracas », estime un analyste de la question.

Lire aussi: Venezuela : les agissements US sont voués à l’échec

Selon les agences d'information et les rapports obtenus, Juan Guido est en train de négocier pour livrer l’Esequibo contre un soutien politique à son fantasmagorique et farcesque soi-disant gouvernement. Le parquet général doit devrait adopter des mesures immédiates pour le poursuivre parce que c’est un délit de trahison à la patrie.

À la suite de cet appel lancé par Maduro, la justice vénézuélienne a ouvert ce vendredi une enquête contre Juan Guaido, accusé d’avoir voulu "livrer" à des multinationales un territoire du Guyana revendiqué par Caracas, des poursuites qui s'ajoutent à plusieurs affaires destinées à brider l'opposant dans sa campagne pour renverser le gouvernement du président Nicolas Maduro du pouvoir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV