L’Iran a appelé le gouvernement indien à réduire les mesures de sécurité strictes au Cachemire, qui limitent la vie de la population.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, a exprimé la profonde inquiétude de la République islamique face à la situation qui règne actuellement au Cachemire à majorité musulmane et aux restrictions imposées à la population de la région.
Il a appelé les autorités indiennes à adopter des approches concrètes pour que la vie dans la région revienne à la normale et que les habitants du Cachemire puissent jouir de leurs « droits naturels et reconnus ».
Le 5 août, l’Inde a révoqué, par décret présidentiel, le statut d’autonomie spéciale du territoire contesté du Jammu-et-Cachemire afin d’intégrer pleinement le seul État à majorité musulmane au reste du pays. Des mouvements de protestation ont éclaté dans tout le Pakistan, tandis que la région du Cachemire sous contrôle indien est sous surveillance. Le Pakistan et l’Inde ont tous deux une revendication sur le Cachemire dans son intégralité et ont eu trois guerres sur le territoire contesté.
Dans la période qui a précédé la décision de New Delhi, l’Inde a envoyé des milliers de soldats supplémentaires dans la région en litige, imposant un couvre-feu à certaines parties de la zone, arrêté des dirigeants politiques et fermé des lignes de télécommunication.