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"L'axe de la Résistance s'étend aujourd'hui aux frontières de l'entité sioniste" (G. Rabbani)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée de terre iranienne lors d'une parade militaire. (Archives)

Une guerre contre l'Iran pourrait-elle impliquer des forces terrestres ennemies ou en d'autres termes, les États-Unis et toute autre partie « intéressée » par une confrontation militaire directe contre l'Iran auront-ils la capacité de lancer « une opération de débarquement » contre l'Iran ? Pour le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, aucun pays de la région ou extra régional ne pourrait se risquer à une « offensive terrestre » contre l'Iran. 

Le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Mahdi Rabbani. (Archives) 

Pour le général de brigade Mahdi Rabbani, la puissance balistique iranienne est un moyen de dissuasion, apte à contrer toute agression, d'où qu'elle vienne et quel que soit son origine, régionale ou suprarégionale.

Lors d’une réunion tenue, ce lundi 5 août dans la ville de Shahryar, à l’ouest de Téhéran, le chef d'état-major adjoint iranien est revenu sur les acquis de la dernière grande guerre menée par l'Iran, laquelle a opposé de 1980 à 1988 le pays au régime de Saddam : « Il y a 30 ans, une longue guerre fut imposée à l'Iran, mais nous n'avons rien perdu, pas une parcelle de notre territoire. Cet élan ne s'est jamais démenti et se traduit aujourd'hui par des acquis plus larges. L'Armée de terre iranienne est au faîte de ses capacités et aucune puissance, qu'elle soit régionale ou extrarégionale, ne pourrait nous vaincre au sol. Quant aux capacités balistiques iraniennes, celles-ci jouent un rôle de dissuasion de premier plan et contribuent à faire face à toute agression. La portée de nos missiles iraniens ne cesse de s'élargir. »

Et le général d'ajouter : « Un autre acquis de taille reste notre percée en Méditerranée. Le front de la Résistance s’étend désormais aux frontières de la Palesrine occupée et le Hezbollah et le Hamas ne cessent de se renforcer de sorte qu'ils n’ont plus besoin de notre assistance. Mieux, le Hezbollah est une force qui a un total accès à tous les points stratégiques de la région ».

Plus loin dans son discours, le chef d'état-major adjoint a évoqué la Syrie : « L’ennemi a ouvert un autre front contre les pays musulmans en créant Daech et en essayant de déstabiliser la Syrie pour en renverser le président et il s'était donné quatre mois. Plus de 7 ans après, Bahar al-Assad est là et il préside à un État qui en dépit des carences, a repris le contrôle de la quasi-totalité de son territoire ».

Le général de brigade Rabbani a fait allusion ensuite aux projets divisionnistes des grandes puissances qui visent à provoquer les clivages confessionnels au sein des sociétés musulmanes pour mieux les diviser : « Les ennemis cherchent à diviser les sociétés musulmanes. Or, les composantes des sociétés musulmanes, que ce soit chiite, sunnite, arabe ou kurde, font toujours front uni face aux ennemis lesquels échouent à les diviser ou à embraser le feu des conflits confessionnels », a dit le général avant de dénoncer l'objectif de l’ennemi qui consiste à créer de l’insécurité dans la région en représentant une « fausse image de l’islam ».

« Les massacres qui ont été perpétrés ces dernières années au nom de l'islam visaient à en ternir l’image. Mais ce fut un chimère. Les ennemis ont totalement raté leurs objectifs néfastes », a-t-il ajouté avant de conclure : « Ansarallah au Yémen, le Hezbollah au Liban  et les Hachd en Irak sont des entités réelles qui font partie d'un axe baptisé l'axe de la Résistance lequel axe compte dans son rang aussi la Syrie ». 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV