Les évolutions qu’a récemment vécues l’armée israélienne mettent en péril les rêves de son nouveau chef d’état-major.
Amir Oren, expert israélien des affaires militaires, a écrit sur le site d’information Walla que le nom de la ville palestinienne de Khan Younès avait été, à maintes reprises, évoqué lors des rencontres entre Aviv Kokhavi, ses commandants et des agents du renseignement israélien. « Il s’agit d’un nom de code qui lui rappelle son échec », réitère Amir Oren.
« À présent, aucune région, ni dans la bande de Gaza, ni au Liban, n’est évoquée autant que Khan Younès, car l’échec qu’y a subi l’armée, dont la direction du renseignement militaire, Aman, et le service de sécurité intérieure, Shin Bet, a suffi pour déclencher une nouvelle guerre d’envergure, ce qu’Aviv Kokhavi ne voulait pas à ce moment-là. En effet, le commandement de l’armée israélienne entend empêcher ou du moins retarder la guerre. Appuyée par le Shin Bet, l’armée est toujours prête à faire irruption dans les régions palestiniennes pour éliminer des éléments du Hamas. La dernière fois, Israël a été obligé de présenter ses excuses pour avoir tué un combattant du Hamas. Tel-Aviv a envoyé des messages au Hamas via les canaux officiels, mais le Hamas a réclamé des excuses officielles. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est prêt à tout faire pour prévenir une guerre à l’approche des élections, car il ne sait pas combien de temps durera une guerre ni combien lui coûtera le “sang des Israéliens” », indique l’article.
Le 11 novembre 2018, un groupe de commandos de l’armée israélienne ont attaqué une région dans l’est de Khan Younès avant de tuer un haut commandant des Brigades Izz al-Din al-Qassam. Suite à cette opération, d’intenses affrontements ont eu lieu entre les combattants de la Résistance et les commandos israéliens, dont un certain nombre ont été tués ou blessés.
Suite à cette défaite cuisante, l’armée israélienne a reconnu ses erreurs tactiques et plusieurs commandants ont démissionné.
