Les tensions entre l’Iran et le Royaume-Uni et l’ouest ont atteint de nouveaux sommets après la saisie du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero, rapprochant ainsi les pays d’un conflit, rapporte la revue Express dans son édition du 27 juillet, tout en révélant les résultats d’une enquête menée par Global Firepower (GFP) sur le potentiel militaire de l’Iran et du Royaume-Uni.
Au cours de cet événement, le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt et le ministre de la Finance Philip Hammond avaient confirmé que le gouvernement de Theresa May explorerait toutes les solutions diplomatiques pour éviter un affrontement entre Londres et Téhéran. Les deux ministres ont toutefois démissionné à la suite du remaniement ministériel qui a eu lieu mercredi dernier après la nomination de Boris Johnson au poste de Premier ministre.
Ce dernier n’a pas encore divulgué comment il compte « s’attaquer à la crise iranienne », alors que Téhéran a assuré « ne pas rechercher la confrontation ».
GFP a passé en revue les effectifs militaires de Téhéran et de Londres cette année et les a classés respectivement huitième et quatorzième sur les 137 pays analysés.
Le site Web évalue la puissance militaire des pays à l’aide d’une formule générée en interne, appelée score PowerIndex (PwrIndx).
Une comparaison des forces militaires du Royaume-Uni et de l’Iran montre que Londres est à la traîne en matière de main-d’œuvre, de forces terrestres et navales et de ressources pétrolières.
La population de l’Iran est estimée à plus de 83 millions de personnes contre les 66 millions au Royaume-Uni.
L’Iran compte près de 40 millions d’habitants mobilisables, soit 48 % de la population totale.
En revanche, en Grande-Bretagne, 36,8 % de la population est prête à entrer en conflit, soit près de 24 millions de personnes.
Et le total des effectifs militaires des pays est respectivement de 873 000 pour l’Iran et 233 000 pour le Royaume-Uni.
La puissance terrestre de l’Iran semble aussi supérieure à celle du Royaume-Uni sur le papier, Téhéran possédant 1 634 chars de combat contre 331 pour Londres.