Au sommaire :
1. Trump insulte le président Macron
Le président Trump s’est attaqué sur Twitter à la décision de Paris de taxer les grandes entreprises numériques américaines, promettant une riposte substantielle à la « stupidité de Macron ».
Donald Trump a qualifié de « stupide » la décision française d’adopter la taxe GAFA, qui frapperait de plein fouet les géants du numérique Google, Apple, Facebook et Amazon, avant de menacer de nouveau de taxer le vin français.
« La France vient d’imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un les taxe, cela vise leur pays d’origine, les États-Unis. Nous annoncerons sous peu une mesure réciproque substantielle contre la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! », a indiqué M. Trump.
Source : Sputnik
2. La France accuse la Chine de comportement agressif
Le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, s’est dit « inquiet de constater l’affirmation de la puissance chinoise ».
« J’observe une attitude de plus en plus agressive de la Chine, au-delà de la mer de Chine, en particulier en Afrique et au travers de la stratégie des nouvelles routes de la soie », a en effet déclaré le général Lecointre, devant les députés de la commission de la Défense. « Vous savez que nous sommes directement confrontés à la présence très forte et de plus en plus affirmée de la Chine à Djibouti, qui est un pays avec lequel nous avons des accords stratégiques importants », a-t-il par ailleurs rappelé, sans entrer dans les détails (en tout cas, le compte-rendu de l’audition ne va pas plus loin sur ce sujet). « Je me suis rendu l’autre jour au Gabon où j’ai dû rappeler à nos partenaires qu’il faudrait choisir entre le partenaire chinois et le partenaire français, qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs. Pour sa part, la France est là pour aider le Gabon à accroître ses capacités militaires », a ainsi déclaré le chef d’état-major des Armes.
Par ailleurs, le général Lecointre a eu également un mot pour la zone indo-pacifique, où, là encore, la Chine est à la manœuvre.
« Nous y sommes dans nos territoires et départements d’outre-mer et nous continuerons d’y être, dans un premier temps pour préserver nos intérêts ainsi que les ressources naturelles de nos zones économiques exclusives face à des politiques de prédation et de pillage d’un certain nombre d’acteurs locaux, à commencer par les Chinois — qu’ils le fassent de façon directe ou pas », a indiqué le général.
Source : Opex 360
3. Premier « non » de l’UE à Johnson ?
Les demandes de modifications de l’accord de divorce formulées par le Premier ministre britannique Boris Johnson sont « inacceptables » et l’UE doit se préparer à une sortie du Royaume-Uni sans accord, a averti le négociateur de l’UE Michel Barnier.
« [Boris Johnson] a déclaré que si un accord doit être conclu, il faut éliminer le “filet de sécurité” [sur la frontière irlandaise]. C’est évidemment inacceptable et ne relève pas du mandat du Conseil européen » : dans un courriel adressé aux représentants des 27 autres États membres le 25 juillet, le négociateur de l’UE Michel Barnier a apporté une fin de non-recevoir claire aux volontés de renégociation du Brexit émises par le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson.
« Comme le suggère son discours plutôt combatif, nous devons nous préparer à une situation où il donne la priorité à la planification du “no deal”, en partie pour faire pression sur l’unité de l’UE27 », a poursuivi Michel Barnier, donnant corps à l’éventualité d’un Brexit dur, encore inenvisageable il y a quelques mois.
Nommé avec pour mission de mettre un terme à la crise du Brexit qui dure depuis plus de trois ans, le nouveau Premier ministre Boris Johnson a composé son équipe en plaçant des partisans d’une sortie de l’UE — même sans accord — à des postes clés. Lors de son premier discours devant Downing Street, il a promis de « sortir de l’UE le 31 octobre, sans condition ».
Source : RT
4. Brésil : la justice ordonne à Petrobras d’approvisionner des cargos iraniens
La Cour suprême du Brésil a ordonné au géant pétrolier brésilien Petrobras, coté à la Bourse de New York, de fournir du combustible à deux cargos iraniens bloqués depuis début juin dans ce pays par crainte de sanctions américaines, a-t-on appris jeudi.
Aucun autre détail de cette décision, communiquée à l’AFP par des sources proches du dossier, n’a été rendu public pour le moment.
De son côté, Petrobras a indiqué à l’AFP ne pas avoir « encore reçu de notification » officielle.
L’Iran a menacé mercredi le géant sud-américain de suspendre ses importations de maïs et d’autres produits brésiliens si le groupe pétrolier n’approvisionnait pas les cargos immobilisés à Paranagua (État du Parana, dans le sud du pays).
Les cargos Bavand et Termeh, qui appartiennent à la compagnie iranienne Sapid Shipping, se trouvent au Brésil depuis les 8 et 9 juin, respectivement.
Petrobras a justifié sa décision de ne pas les approvisionner dans un communiqué destiné aux investisseurs, expliquant que l’entreprise propriétaire des deux navires iraniens se trouve sur une liste noire de l’agence fédérale américaine OFAC, en charge des sanctions financières.
Cet incident s’est produit alors que les tensions dans le golfe Persique ont été ravivées récemment par le retrait des États-Unis en mai 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de lourdes sanctions américaines contre Téhéran.
Source : AFP
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