Selon la chaîne publique israélienne KAN, l’armée du régime de Tel-Aviv a renforcé sa présence sur les frontières du Nord par crainte de la présence du Hezbollah.
« L'un des commandants du Hezbollah a été tué le mardi 23 juillet dans des frappes des avions de chasse israéliens contre la Syrie et il se peut que le Hezbollah réagisse à cette attaque », a rapporté KAN.
Dans la nuit de mardi à mercredi 24 juillet, des missiles israéliens ont été tirés contre la localité stratégique de Tell al-Harah dans la banlieue de Deraa au sud de la Syrie, non loin du Golan occupé.
Selon l’agence de presse syrienne SANA, la DCA syrienne a intercepté et détruit la majorité des missiles israéliens.
Lors d’une interview accordée le 12 juillet à Al-Manar, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prévenu que les centres militaires et stratégiques israéliens ne seraient pas à l’abri de tir des missiles de la Résistance en cas de la reproduction d’une éventuelle guerre.
Ces propos du secrétaire général du Hezbollah ont contraint le régime israélien à renforcer la sécurité des installations dans le nord de la Palestine occupée. Quant à la raison de cette décision, les responsables du régime de Tel-Aviv ont déclaré que les menaces de Nasrallah n’étaient pas des paroles en l’air et qu’il les tiendrait.
La chaîne iranienne Al-Alam a rapporté que des responsables libanais avaient accusé Tel-Aviv de menacer d’attaquer les infrastructures civiles du Liban.
Le porte-parole de l’armée du régime israélien accuse l’Iran de "trafic d’armes" via la Syrie au Liban à destination du Hezbollah.
Suite aux allégations de l’ambassadeur du régime israélien aux Nations unies, Danny Danon, sur la livraison d’armes par l’Iran au Hezbollah via les ports libanais, Avichaï Adraee, le porte-parole de l’armée israélienne, a répété les mêmes accusations dans une série de tweets adressés au Premier ministre libanais Saad Harir, aux ministres des Affaires étrangères Jebran Basil et des Travaux publics Youssef Fenianos.
« Les passages aux frontières entre la Syrie et le Liban sont utilisés pour le transport d’armes iraniennes. Le port de Beyrouth sert de base navale et l’aéroport de Beyrouth de base aérienne pour le transport d’armes iraniennes », a-t-il prétendu.
La représentante permanente du Liban à l'ONU, Amal Moudallali, a qualifié de « menaces directes contre la paix et les infrastructures libanaises » les allégations des responsables du régime de Tel-Aviv. Elle a accusé Israël de vouloir, avec ces déclarations, « détourner l'attention de la situation désastreuse des Palestiniens causée par l'occupation ».
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« Si le régime israélien recourt à ces allégations pour préparer le terrain à attaquer des ports, des aéroports et des infrastructures civils libanais, comme il l'a fait en 2006, ce Conseil ne doit pas rester silencieux et il faut qu’il prenne la responsabilité d'empêcher Israël de lancer une nouvelle guerre contre le Liban », a-t-elle martelé.