Selon des sources bien informées, l'ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, (AIEA) aurait été assassiné par le régime israélien en collaboration avec les États-Unis pour avoir refusé de céder aux pressions visant à propager de nouvelles allégations mensongères contre le programme nucléaire iranien.
La nouvelle du décès de Yukiya Amano, ex- directeur général de l'AIEA a été officiellement annoncée le lundi 22 juillet alors qu’il s’est éteint quelques jours plutôt. Même si les médias ont invoqué que le retard pris dans l’annonce de la mort de cette personnalité politique mondiale avait été décidé par la famille du défunt, certaines sources indiquent au contraire qu’il s’agissait là d’un ordre donné par le duo Washington-Tel-Aviv.
Selon ces mêmes sources, le gouvernement américain et le régime de Tel-Aviv avaient intensifié les pressions sur Amano pour qu’il ouvre un nouveau dossier monté de toutes pièces sur l’affaire nucléaire iranienne.
Contrairement à de nombreux rapports techniques et juridiques confirmant le respect par l’Iran de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire, l’administration Trump et le régime israélien ont toujours mis Amano sous pression pour que ce dernier falsifie la réalité.
« Il se serait dressé contre les pressions lourdes exercées par les États-Unis et Israël pour ouvrir un faux procès contre l'Iran sur le dossier nucléaire », ont indiqué ces sources. Amano aurait été, donc, éliminé par le régime de Tel-Aviv car il a résisté aux pressions américano-israéliennes.
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L’AIEA a approuvé à 15 reprises le respect par l'Iran du PGAC sans oublier de faire valoir que les activités nucléaires iraniennes sont exclusivement à vocation pacifique. Yukia Amano, après des études à l'université de Tokyo en 1968 où a il obtenu son diplôme de droit, a rejoint le ministère japonais des Affaires étrangères. Il a occupé différents postes au sein de ce ministère dont ceux de directeur de la division scientifique et directeur de la division de l'énergie nucléaire.
Amano a été élu en 2009 à la tête de l’AIEA pour succéder à l'Égyptien, Mohamed El-Baradei. Quelque peu après sa nomination, WikiLeaks a révélé des documents alléguant qu’Amano avait promis à Washington de se soumettre à ses diktats sur le dossier nucléaire iranien en intensifiant notamment les pressions sur Téhéran.