Le secrétaire général du gouvernement japonais a annoncé que son pays n’enverrait pas de forces pour aider la coalition anti-iranienne dans le golfe Persique.
Le secrétaire général du Cabinet du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a assuré que son pays n’étudierait pas la question de l’adhésion du Japon à la coalition initiée par Washington et censée intervenir au Moyen-Orient contre l'Iran et les forces iraniennes.
Le Premier ministre japonais a pour sa part déclaré qu’il contactait les États-Unis en vue d’apaiser les tensions entre Téhéran et Washington, découlant des derniers incidents dans le détroit d’Hormuz. « Je m’emploie à calmer les tensions entre l’Iran et les États-Unis », a assuré hier lundi 22 juillet, Shinzo Abe, Premier ministre du Japon après la proposition faite par Washington à Tokyo de participer à une coalition militaire dans le golfe Persique, dirigée contre l'Iran.
« Nous poursuivons nos contacts avec les États-Unis concernant les tensions dans le détroit d’Hormuz », a affirmé aux journalistes, Shinzo Abe, devant le siège du Parti libéral-démocrate japonais (PLD, conservateur).
Et ce, alors que lors d’une interview télévisée toujours hier lundi dans la soirée, il a dit qu’il attendait une réponse logique de la part des États-Unis concernant la formation de ladite coalition. « Le Japon entretient des relations amicales avec l’Iran », a souligné par ailleurs, le Premier ministre japonais.
« Le Japon poursuivra ses efforts diplomatiques pour parvenir à rétablir la stabilité dans la région et à cet effet nous avons l’intention de rencontrer le président iranien, Hassan Rohani », a-t-il précisé.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche a rencontré lundi son homologue japonais, Shotaro Yachi et le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono.
Citant une source digne de foi, le quotidien Japan Times a écrit que Shinzo Abe souhaitait rencontrer Rohani en marge de la session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Des autorités japonaises avaient exclu aussi mercredi la participation de Tokyo à la coalition militaire proposée par les États-Unis en vue d’assurer prétendument la sécurité des navires dans les détroits d’Ormuz et de Bab al-Mandeb.