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Israël s’inquiète face à la montée en puissance de la marine égyptienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée égyptienne dépasse Israël dans le classement mondial. (Photo d’archives)

Selon le classement Global Fire Power (GFP), l’armée égyptienne vient de surpasser les États-Unis, la Turquie et Israël dans les forces de défense antiaérienne et les missiles avec 1 100 lance-roquettes et elle devient ainsi la cinquième puissance mondiale dans le domaine des engins porteurs de balistique, a rapporté le site Jforum dans un article consacré à la puissance militaire du Caire.

L’Égypte était classée 10e puissance militaire mondiale en 2018, et cette année selon le GFP, les forces armées égyptiennes reculent à la 12e place. Toutefois, ce classement général ne doit pas occulter les avancées réalisées par la DCA, l’armée de l’air et la marine égyptiennes.

Les forces de défense antiaérienne américaines sont classées au 6e rang, derrière l’Égypte, avec 1 056 projecteurs de fusées, tandis que la Turquie occupe le 12e rang avec 350 batteries, et Israël le 26e rang avec seulement 150 batteries.

L’Égypte a également dépassé Israël et la Turquie dans les forces aériennes. Elle occupe la 9e place mondiale avec 1 092 appareils, tandis que la Turquie est en 10e position avec 1 067 appareils, et Israël 18e avec 595 appareils.

En ce qui concerne les forces navales, l’Égypte a là aussi une longueur d’avance sur Israël et à la Turquie, puisqu’elle possède 319 équipements navals, ce qui la place au 6e rang mondial, tandis que la Turquie occupe le 12e rang avec 194 équipements navals. Israël est en 37e position avec 65 équipements navals, selon le classement du GFP.

Selon le site militaire, ces données ne doivent pas être ignorées, bien que ce classement soit à pondérer par plusieurs facteurs. Tout d’abord la vétusté du matériel militaire n’est pas prise en compte, tout comme l’habileté des pilotes d’avions et de chars.

Il n’intègre pas non plus l’environnement nécessaire à l’utilisation des systèmes d’armes (informations, cryptage, brouillage, ravitaillement, drones, infanterie…).

En 1990, au tout début de la guerre du golfe Persique, l’armée irakienne était décrite comme plus puissante que celle des USA. En seulement quelques jours, la réalité du terrain a montré qu’il n’en était rien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV