Dans son éditorialiste du samedi 13 juillet, le journal émirati Al-Khaleej a souligné que « les Émirats arabes unis ne sont pas hostiles envers l’Iran », sans manquer de répéter encore une fois les exigences d’Abou Dhabi concernant la présence des pays arabes du golfe Persique dans tout éventuel accord avec l’Iran.
Dans un ton apparemment non hostile et calme, l’article du journal Al-Khaleej a déclaré que les Émirats, à l’instar d’autres États du golfe Persique, n’étaient pas hostiles à l’Iran et ne voulaient pas lui faire de mal. « Nous voulons que les pays arabes de la région soient présents dans tout accord éventuel avec l’Iran », a noté le journal.
Le journal qualifie les États arabes du golfe Persique d’« épris de paix », avant d’ajouter qu’ils « ne sont hostiles à personne, pas même à l’Iran ». En revanche, Al-Khaleej a présenté l’Iran comme « un pays qui s’ingère dans les affaires d’autres pays », « un pays anormal » et « violateur du droit international et des principes de bon voisinage ». Sous la couverture d’un ton amical, le journal émirati a quand même répété les accusations infondées et répétées de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à l’encontre de l’Iran.
Al Khaleej a en outre mentionné quatre points, qui correspondent aux quatre demandes précédemment énoncées par Abou Dhabi, les qualifiant de « principes évidents » qui, selon ses allégations, devraient être pris en compte dans tout compromis ou accord éventuel avec l’Iran.
« Ces quatre points sont les suivants :
- Premièrement, le programme nucléaire de l’Iran doit être absolument pacifique et faire l’objet d’un accord clair et transparent, sans aucune clause suspecte. Le programme devrait être sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
- Deuxièmement, le programme balistique iranien est un autre programme qui devrait faire partie des négociations, car ces missiles menacent la sécurité de la région.
- Troisièmement, la politique régionale de l’Iran devrait faire partie de l’accord.
- Quatrièmement, les États arabes du golfe Persique devraient être partenaires de tout nouvel accord, car ils sont essentiellement concernés, et aucun autre pays ne devrait les représenter ou jouer leur rôle. »